Côte d’Ivoire: FPI, A quand la libération des prisonniers?

Jamais, nous n’avons voulu, nous ériger en donneur de leçon ou objecteur de conscience pour interpeller les dirigeants du Front Populaire Ivoirien, le FPI du président Laurent Gbagbo injustement incarcéré à la Haye avec son jeune leader Charles Blé Goudé, mais l’heure est grave et, nous nous sentons dans l’obligation d’agir.

C’est dans l’observation des faits et gestes au quotidien des responsables de ce grand parti politique qui nous pousse, à les interpeller puisqu’ils feignent de ne rien voir et ne rien entendre sur la gravité des souffrances de ceux qui se réclament de leur parti politique et qui souffrent, dans les prisons et dans leurs exiles.

Ils se lancent tous des cailloux pour rien. Si c’est pour exister en se servant du parti, qu’ils le disent, le faisant, ils tuent plus leurs militants que le pouvoir ivoirien, qui n’a pas intérêt à ce que ce parti vive et qu’ils ne font rien pour l’en dissuader. C’est celui qui est malade qui va voir le médecin.

Depuis la sortie arrangée de prison de certains cadres de ce parti, dont M. Affi N’guessan, Abdramane Sangaré et bien d’autres, les vrais maux, n’ont jamais été exposés pour tenter des solutions.  Est-ce que les deux camps, sont-ils au courant, qu’il y a des ivoiriens qui se réclament d’eux ou pour s’être affichés à leurs côtés, meurent ou luttent contre la mort au demeurant, essuient tous les jours, l’indignation, la honte? Pour preuve, ces milliers de jeunes qui crèvent dans les prisons dont leur espérance de vie tient sur du fil? Que font-ils ces rivaux?

Les chancelleries et différents organismes des droits de l’homme basés dans le monde qui, heureusement, ne font pas partie de la galaxie de ceux qui ont fomenté le coup fatal contre le pouvoir de Laurent Gbagbo, les observent, c’est pourquoi, je disais, que c’est le malade qui va voir le docteur et non le contraire. Si, Abdramane Sangaré peut aller célébrer la fête de la liberté, pendant que tous ses militants y compris, son président sont en prison, il peut faire le tour des ces chancelleries et toquer puissamment à la porte de ces organismes des droits de l’homme tous les jours, pour leur demander secours pour la libération et le retour de ses frères et sœurs qui souffrent. Mais, alors, à quand la fin de toutes ces comédies?

En l’absence du président ivoirien déporté dans une prison né-coloniale, la CPI, ce que le président Gbagbo Laurent, ne ferait jamais: vivre tranquille pendant que ses militants sont entre la mort et la vie et les souffrances, les deux camps, se battent honteusement pour exister sans se soucier de ces cas graves et de leur jeunesse qui périt. Le régime ivoirien de Ouattara, n’a aucun intérêt que ces milliers d’ivoiriens exilés reviennent au pays, parce qu’il a peur de la contradiction et des agitations. M. Ouattara n’a aussi, aucun intérêt que ces prisonniers sortent parce que ce sont les enfants et fils authentiques ivoiriens, dont leur intellect et savoir, le dérangeraient dans sa forfaiture. Alors, autant qu’il y meurent et éloignés, ça l’arrange. Comment devant une telle monstruosité, existent deux camps rivaux qui font l’affaire du pouvoir ivoirien? Sont-ils complices? Que vaut donc, cette rivalité qui a trop duré? Ils se murmure trop de médisance et les ivoiriens souffrent.

Quand est-ce qu’un seul des camps, aurait sollicité médias, ambassades et organismes des droits de l’hommes, pour aller devant les prisons pour montrer le calvaire de ces ivoiriens qui n’ont plus de vie? Ce n’est pas au cours de ces parodies d’audience, qu’ils doivent venir dans les tribunaux pour s’afficher aux côtés de leurs camarades devenus des fantômes pour lever le « V » de la victoire et, où est cette victoire? Est-ce qu’ils voient dans quel état madame se trouve Simonne Gbagbo?, affaiblie, dénaturée et ses jours semblent comptés. Est-ce que M. Abdramane Sangaré a bien observé l’état de santé de Koua Justin, dont les yeux ont grossi sur son visage de mort? Des malades enchaînés sur leur lit d’hôpital et qui finiront par mourir deux jours plus tard? Ayez des cœurs sensibles, Ouattara tue.

Alors de quelle liberté, ils ont fêtée si c’est pour assister à tous ces malheurs? Les deux camps qui tirent de gros profits de cette calamité, qui se pavanent, dorment tranquille chez eux, oublient que quelque soit la prison, tu n’as pas de vie. Pourquoi, je dis pourquoi, pactiser avec le diable pour « manger » ses propres enfants? Les ivoiriens pour avoir aimé et cru aux idéaux du Front Populaire Ivoirien, se meurent, arrêtez de vous donner en ce spectacle hideux qui fait l’affaire de M. Ouattara.

La maltraitance dans les prisons, la souffrance de ces milliers d’ivoiriens à l’extérieur, parlez en tous les jours. Au Ghana, il y a des ivoiriens, qui dorment à ciel ouvert et qui y meurent par des morsures de serpents, des ivoiriennes qui perdent leur dignité dans la prostitution, que les ghanéens, appellent: « one cedi, girl », c’est à dire, pour 1 cedi, qui ne fait même pas 200 frs CFA, les femmes ivoiriennes, devenues des femmes de joie, se font « sauter » pour survivre et ces enfants qui n’ont plus d’avenir dans ces pays, pourquoi, je dis, pourquoi, cette division?

Ont-ils les nouvelles des cadres, des officiers militaires, emprisonnés pour avoir secouru la république sous le président Gbagbo?

La diaspora ivoirienne sensible, fait ce qu’elle peut à travers des opérations sporadiques de dons, mais jusqu’à quand? Alors, je me pose la question, à quoi a servi, la célébration à Akouré de la fête de la liberté et à quand la fin de cette division?

Joël ETTIEN

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