Bannir la haine en Côte d'IvoireINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: L’heure de l’union n’a-t-elle pas sonné ?

Ils ont compris que le père en avait besoin pour le repos de son âme. Ils ont aussi compris qu’on ne se bat pas au chevet d’une mère malade. Ils ont enfin compris que dehors, ils sont nus dans leur palabre et le temps de souffler pour demander pardon à leur père, le président Houphouët Boigny, est arrivé.

Un nouveau train doit démarrer et gare à celui qui se fera prier. Il y a maintenant trop de voyageurs qui attendent de monter pour le voyage. Quand des enfants sont gâtés par leur père, à sa mort, il y a toujours des déchirures mais qui se referment vite quand tous les yeux sont fixés sur ces enfants dispersés et malheureux dans le fond, même s’ils se jouent les dangereux comme disent les ivoiriens.

On ne peut pas être heureux tout seul et le temps passe. Ce temps si précieux passe en leur faisant des clins d’œil, mais ce sont les enfants gâtés qui se jouent des violons en invitant tous leurs suiveurs à les suivre. On ne peut pas être gourmand quand la maman qui prépare n’est pas heureuse de voir tous ses enfants rassemblés autour de son plat pour le consommer avec amour. Il y avait ce vide que personne ne pouvait combler, si ce ne sont pas les mêmes qui se réclament de leur père  fondateur, le président Houphouët Boigny.

Mabri a fait le pas que Ouattara a saisi. Le temps de la moisson n’est-il pas à l’horizon ? Qu’ils se fassent le pas. Ils entonnent la chanson qui ravive l’esprit de leur père, celui qui les a tous initiés pour faire d’eux des enfants hors du danger. Le monde va sourire dans le camp des enfants du vieux Houphouët.

Gros cœur ne mange pas du riz chaud, dit un proverbe bété. Dans cette tourmente, les ivoiriens en ont souffert qui, voyant son frère resté sur le rivage, les autres ont le cœur meurtri dans le bateau. Dans leur chanson après leurs différents repas, dans leur chanson d’allégresse, les autres étaient pétrifiés de jalousie et de haine qui se rejaillissaient sur l’ensemble des invités au repas, absents par des rancœurs.

Le temps n’appartient à personne, mais il donne son esprit pour que chacun vive selon ses potentialités pour arrondir le développement du pays. Enfin, ils ont compris pour remettre le couvert et gare celui qui ferait durer ce plaisir. L’essentiel se profile à l’horizon et on va apprêter les grelots et tam-tams pour des liesses populaires, comme savent si bien le faire les ivoiriens quand ils sont contents et joyeux.

Joël ETTIEN

                  Directeur de publication: businessactuality.com

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