Les ivoiriens dans la négligence du virusINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Il est temps de penser à une nouvelle phase du vivre-ensemble.

La réalité a montré les forces et faiblesses de chaque parti politique à travers ces élections législatives, il serait grand temps que tous ces partis songent à harmoniser leur fonctionnement pour actionner la notion du vivre-ensemble.

Le vivre-ensemble est un souhait et une obligation car, le taux d’immigration en Côte d’Ivoire est trop élevé qui fait qu’à chaque élection, les ivoiriens sont inquiets, se disant que certains partis politiques les utilisent comme électorat.

Les conflits intercommunautaires à répétions qui se passent dans certaines localités, doivent faire réfléchir aux autorités politiques de la Côte d’Ivoire. Le taux d’immigration excessif en Côte d’Ivoire, devrait susciter un vrai débat national et profiter des fins électorales pour propulser les prémices.

Quand il s’est agi du choix des candidats, un vrai débat s’était engagé et ils ont fait la sourde oreille. Certains politiques locaux sont allés jusqu’à interpeler les conditions du casting, en se basant sur l’authenticité des cadres natifs des régions pour les envoyer au front. Du coup, il y a des candidats élus dans certaines localités dont leur simple nom, attise des regards.

C’est vrai qu’on ne peut pas faire le bonheur de quelqu’un contre son gré, mais il faut se servir des moments pour redéfinir de nouveaux contextes du vivre-ensemble. On a eu l’impression que les générations centenaires des immigrés se croient plus royalistes que les locaux et qui se sentent narguer à cause des moyens financiers et matériels, achètent la conscience de leurs électorats. Ça murmure encore dans la cité.

Au regard des constats, aucun ressortissant de l’est, du sud, du centre de l’ouest ivoirien, ne s’est candidaté au nord et pourquoi, ce qu’ils font chez les autres, ils ne voudront pas que les autres le fassent chez eux ? Voilà quelques fruits qu’on peut apporter à la réflexion nationale pour taire définitivement les rancœurs et les conflits intercommunautaires à répétition.

Le fonctionnement des partis politique qui se base sur le tribalisme et le clanisme constitue aussi des sources de conflits qui attisent des tensions. Pour se faire accepter à un poste de responsabilité dans le FPI, par exemple, si tu n’es pas un bété, tu es vu de haut, si tu n’es pas un baoulé, tu ne peux pas assumer des responsabilités de haut niveau au PDCI RDA, si tu n’es pas du nord, tu ne peux pas briguer une confiance dans le RHDP, ainsi de suite et voilà, hélas, une des sources des conflits sempiternels qui mine et retarde le développement de la Côte d’Ivoire.

Si les ivoiriens sont obligés de vivre avec les autres, il faut que les députés réfléchissent à travers des lois du vivre-ensemble qui mettent tout le monde d’accord sur leurs désaccords. Il faut rendre plus riche cette immigration, en lui définissant des règles de conduite et de cohabitation, pour qu’il ne soit pas considéré comme, un apatride, un accapareur des biens parce qu’il serait le protégé d’un tel.

Le vivre-ensemble est une obligation, encore il faut qu’il soit régi par des règles pour éviter des conflits intercommunautaires qui peuvent tôt ou tard, créer des conflits nationaux plus graves et importants.

                                                                  Joël ETTIEN

                  Directeur de publication : businessactuality.com

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