Les banques ivoiriennesINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Il faut que les banques accompagnent les initiatives privées.

Les ivoiriens ne peuvent pas prospérer si les banques ne les accompagnent pas. Alors que pour cela soit, il faut qu’ils soient en sécurité de protection par des lois. Les banquiers n’aiment pas des aventures incertaines où les risques ne sont pas protégés.

La commune du Plateau est parsemée de banques, avec des slogans trompeurs, mais il faut y entrer pour comprendre les raisons qui éloignent les ivoiriens, dont certains meurent avec des projets pourtant fiables et porteurs.

Quand dans un pays les banques savent qu’il n’y a aucune loi pour sécuriser les investisseurs locaux, ce sont, pour la plupart, les immigrés qui viennent par solidarité, accompagner leurs compatriotes. En Côte d’Ivoire, les ivoiriens ont sous leurs bras des projets, mais aucune banque pour les accompagner. Comme elles ne le disent pas, elles passent par des conditions meurtrières. Pour quelqu’un qui a besoin de 10 millions par exemple, on lui demande comme garantie l’équivalent du capital, avec des hypothèques pharaoniques. Si, la personne avait les 10 millions, qu’est-ce qu’il la motiverait à aller solliciter le concours de la banque ? Du coup, elles travestissent leur fonction première et deviennent des banques de dépôt.

Sinon, au regard de la multiplicité des banques surtout à Abidjan, les ivoiriens allaient être au cœur de l’économie de leur pays, mais hélas! 

Nous suggérons aux députés de se pencher sur ce handicap qui freine l’envie des ivoiriens qui se promènent dans les rues d’Abidjan, des gros dossiers sous la main et qu’aucune banque ne veut financer. Pourtant, il ne se passe pas de jours sans que les télévisions ivoiriennes n’incitent les ivoiriens à s’inféoder dans les affaires, mais comment y parvenir si les banques n’accompagnent pas les initiatives porteuses d’espoir et de rentabilité ?

On distribue des sommes à des jeunes pour les inciter à se prendre en charge, certes, pour les plus chanceux, et les autres qui n’ont pas cette chance d’être retenus, ils s’adressent à qui ?

Il faut que les banques changent de stratégie si elles veulent accompagner le développement de la Côte d’Ivoire, sinon, à cette allure, le pourcentage des ivoiriens dans l’économie de leur pays sera très infime.

Joël ETTIEN
                  Directeur de publication: businessactuality.com

Related posts

Leave a Comment