Côte d’Ivoire: Il faut transférer la capitale à Yamoussoukro pour repenser une nouvelle Abidjan, celle-là, pleure de sa surpopulation.
Il serait mieux de transférer la capitale à Yamoussoukro. Il ne faut pas attendre encore et encore, des morts d’Hommes et des dégâts importants pendant les périodes de pluies pour venir déposer des sacs de riz, des nattes, du sucre chez les victimes, mais il faut tirer les enseignements pour apporter des solutions.
Le transfert de la capitale à Yamoussoukro s’impose désormais
Il est temps que les autorités ivoiriennes songent véritablement à transférer la capitale politique à Yamoussoukro pour désengorger la ville d’Abidjan, suffoquée, surpeuplée qui s’étouffe.
Ce qui se passe et dont les vidéos circulent sur les réseaux sociaux, ne donnent pas la certitude que c’est d’Abidjan, qu’il s’agit. C’est presqu’un rêve. Pourtant, au lieu d’attribuer des lots en désordre sans tenir compte des canalisations d’eau, voilà le spectacle hideux et triste que la capitale ivoirienne offre au monde entier.
C’est normal que l’état apporte son aide et sa compassion aux sinistrés, mais cela va durer combien d’années ?
Ce qui se passe à Abidjan, s’est produit à plusieurs reprises à Dakar, New Delhi en Inde, les autorités de ces deux pays, ont serré leur ceinture et ont pris des grandes décisions pour trouver d’autres sites. Aujourd’hui, Dakar respire mieux et des vies humaines ont été sauvées et pareil en Inde.
Il faut transférer la capitale à Yamoussoukro avec des mesures d’accompagnements, dans les moyens de transport par exemple. Il faut ouvrir une voie ferrée qui va relier Abidjan et Yamoussoukro, qui desservira les autres villes jouxtant ce projet de sorte à permettre aux grands travaux de penser une nouvelle Abidjan. Celle-là, est trop risquée.
Les travailleurs ne peuvent plus se rendre à leur lieu de travail, n’est-ce pas l’économie qui en prend un coup ?
Toutes ces maisons, dont la plupart ne sont pas assurées, avec tous ces dégâts importants, comment feraient les propriétaires ? Ces véhicules qui nagent sur les eaux de ruissellement, dont bon nombre ne sont pas assurés, que feraient aussi les propriétaires ?
Est-ce que l’état décrètera, une catastrophe naturelle pour ces dégâts ? Aussi, ce qui arrive n’a rien de politique, pour faire porter le chapeau à quiconque, mais c’est le mécontentement de la nature.
Les spirituels diront que c’est Dieu qui n’est pas content et qui punit les ivoiriens, pour se donner bonnes excuses, mais la réalité est patente et nécessite, des prises de décisions immédiates, car au lieu de tout le temps dédommager des sinistrés, cet argent peut servir à refaire, une nouvelle ville pour libérer la ville d’Abidjan qui pleure de sa surpopulation.
Certains villes et villages à l’intérieur du pays, sont coupés du reste du monde, il faut revoir les matériaux de construction des routes en Côte d’Ivoire pour permettre aux routes de résister aux intempéries pendant les périodes de pluies.
Quand on sort d’une situation comme celle qui se produit en ce moment en Côte d’Ivoire, une fois qu’on en sort, il faut tirer les grandes leçons pour éviter le futur de créer d’autres soucis.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com