corruption, rue d'Abidjan bondée de véhiculesA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Il faut une campagne très apaisée pour éviter de nouvelles crises postélectorales.

Si c’est dans le souci d’éviter de nouvelle crises postélectorales, que le gouvernement cède à des revendications, beaucoup reste à faire et il faut revoir aussi, les messages politiques légués sur le terrain.

Il faut à tout prix éviter de nouvelles crises postélectorales en Côte d’Ivoire

Même s’il n’y a pas d’opposition crédible ou du moins, pas d’unités dans ce camp, la commission électorale indépendante la CEI fait un travail louable et remarquable. Mais sur le terrain, en dépit des délais prolongés, il reste encore à faire mieux pour satisfaire tout le monde, la multiplication des tables, par exemple.

A Paris, le centre d’Aubervilliers, situé à la rue de Sadi Carnot a été fermé par la police pour non-respect des consignes barrières préconisées à cause du virus. Il en reste trois, ceux de la Briche et du Moulin Basset pour ceux qui sont de Paris et banlieues proches et Villejuif. La prolongation a été salutaire, pour les ivoiriens des Etats-Unis et du Canada, c’est une oxygénation qu’elle leur apporte.

Si, dans les centres, certains responsables des partis politiques ne font pas leur travail en amont de sensibilisation, ce n’est pas non plus à la CEI de le faire, c’est pourquoi, cette prolongation doit-être profitable à tous.

Le silence vaut mieux

Nous entendons certains responsables du RHDP dire qu’ils ont entre leurs mains, plus de ¾ de l’électorat, non, c’est une mauvaise communication, mais à quoi servirait d’aller à ces élections ? Il y a des propos, mêmes s’ils s’avèrent véridiques, ne méritent pas d’être divulgués sur la place publique, en plus, venant du parti au pouvoir.

Il faut que chaque camp, mène sa campagne et la fin déterminera les moyens. Ce n’est pas de bonne guerre de tenir des propos du genre à informer le monde de la suite qui va justifier des résultats, nous suggérons que les partis politiques mesurent leurs slogans de campagne et surtout les messages à l’endroit de leurs militants.

Cette année, celui qui a gagné, a gagné et celui qui a perdu, a perdu. Pour ceux qui n’ont rien à proposer aux ivoiriens, doivent se taire et laisser les autres y aller avec ce qu’ils ont conçu pour le bien-être de ces ivoiriens-là.

Le tout, n’est pas de se dire qu’on est majoritaires sur le terrain, mais de proposer un programme crédible et fiable. C’est pourquoi, nous attirons l’attention des uns et des autres, à ne point se laisser aller dans l’émotion, le clanisme, le fanatisme.

On vote un programme, mais en Côte d’Ivoire, on vote un candidat et le parti politique. Il faut réviser cette manière de se laisser conduire comme des troupeaux pour qu’en cas d’échec, ces militants qui ont voté leur candidat qui n’a rien dans son programme, viennent dans les rues pour se faire tuer comme des animaux.

Les ivoiriens doivent prendre de la graine, dans ces moments de campagne. A force de vouloir voter son candidat ou son parti politique qui n’a rien à proposer, ou du moins avec des projets farfelus, réalisables que dans la bouche, il faut qu’ils tirent les grandes leçons de ces périodes de leur vie.

Le gouvernement cède à beaucoup de propositions pour permettre à tous de prendre part au choix de celui qui va conduire leur destin, en retour, il faut que les ivoiriens montrent leur maturité politique pour ne plus vivre les tristes souvenirs du passé, provenant des crises postélectorales.

Sur les réseaux sociaux, il faut aussi prendre en compte, les directs et les écrits. Ce qui se passe tranquillement chez les autres, doit se faire aussi en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, tous les animateurs qui utilisent les réseaux sociaux, au lieu de produire des fake-news, doivent se renseigner et faire passer les vraies informations et de vrais messages de paix, d’amour pour renforcer cette flamme aimable qui consolidait la cohésion nationale.

Les ivoiriens entre eux, s’ils n’ont pas de problème et que ce sont les politiques, qu’ils s’en démarquent ou les sanctionnent et c’est l’unique occasion.

                                                             Joël ETTIEN

       Directeur de publication : businessactuality.com

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