Insécurité commerciale à AbidjanA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: Insécurité et concurrence déloyale dans les rues de la capitale abidjanaise.

Il y a trop de désordre dans les rues de la capitale économique ivoirienne par la présence de ces vendeurs ambulants. On ne comprend pas les raisons de se laisser-aller des autorités pour enrayer ce phénomène qui prend de l’ampleur.

Une insécurité et un désordre règne à Abidjan

Il n’y a aucune rue de la capitale économique ivoirienne, où, ces vendeurs ne sévissent et, Abidjan présente un visage défigurant. On ne peut pas marcher sans se heurter aux vendeurs ambulants, surtout aux points des feux tricolores. On se pose la question si ces commerçants paient des taxes à la ville d’Abidjan et pourquoi la police ferme les yeux sur eux.

Sur les voies, on les voit qui courent et se faufilent entre les voitures. Ils sont des vendeurs à la sauvette avec comme contenus souvent, des sachets d’eau, des gadgets, du pain sucré et ils se font beaucoup d’argent. Parmi eux, il est rare de trouver des ivoiriens et la plupart sont des ressortissants de la CEDEAO.

A des grands carrefours de la ville, ils pavoisent et leurs affaires fleurissent. Sans aucune protection contre la pandémie, ils se donnent des droits sans aucune inquiétude. 

Les motos ont du mal à se frayer des chemins entre les véhicules. On attend toujours le pire avant d’agir et pourtant, tous les voit et personne pour sonner l’alerte.

Les mécènes derrière ce marché lucratif, doivent se faire plein de fortune. C’est pourquoi, le district de la ville d’Abidjan doit agir pour deux raisons: d’abord, pour la sécurité des exploités et ensuite assainir les passages.

Sur le boulevard qui mène de Treichville à Port-Bouët, dans ce lot, il y a des enfants, des femmes et des hommes qui se battent sous le chaud soleil et ils transpirent à grosses gouttes. Ils ne sont pas encadrés. Les rues sont envahies par ces badauds qui, à les voir, on a l’impression que le gourou est tapi dans l’ombre qui les surveillent vigoureusement.

Il faut que les autorités ivoiriennes revoient cette pratique qui défigure l’image de la ville. 
                                                    

Joël ETTIEN
          Directeur de publication: businessactuality.com

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