Les ivoiriens dans la négligence du virusINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Pourquoi il sera difficile aux ivoiriens de s’en sortir?

Pourquoi les seuls facteurs qui fédèrent les ivoiriens se tournent autour du sexe, l’alcool et de l’enrichissement illicite ? Les ivoiriens sont très atypiques sur l’essentiel qui doit les délivrer, ils sont disparates, claniques et surtout casaniers. La politique, ils en raffolent, mais ils n’ont pas le sens de l’unité pour mener le combat de la libération de leur souveraineté.

Pourquoi il sera difficile aux ivoiriens de s’en sortir?

Les ivoiriens ne s’entendent pas sur l’important et le capital, la lutte et chacun se bat en autarcie et souvent, dans un même groupe ethnique, il y a de la mésentente. Qu’est-ce qu’on peut faire d’un peuple qui ne sait pas où se trouvent ses intérêts ?

Quand un bété est confronté à des difficultés, l’agni se frotte les mains, c’est bien fait pour lui et quand un baoulé a des problèmes, le dioula rit, ainsi de suite et l’impérialiste gagne du terrain de leur division.

Un jour, la question de savoir comment les maliens et centrafricains réussissent à se mettre ensemble pour faire front à l’adversité, et que les ivoiriens n’y arrivent pas fut posée. Et voilà la réponse de M. Liadé Gnazégbo qui a semblé convaincante : « le Mali et la Centrafrique ont un peuple soudé qui partage la même langue locale et la même histoire. Lorsque vous avez un pays où la population étrangère est dominante et où ceux qui détiennent l’économie sont à 98% des étrangers, l’ivoirien est écrasé et inexistant. Quand Gbagbo se battait contre la France, le plus grand parti politique ivoirien et son peuple Akan avaient choisi de soutenir le camp de l’impérialisme. Comment voulez-vous que la Côte d’Ivoire mène le même combat que le Mali et la Centrafrique ? Il y a trop de divisions ethniques et les religions posent un réel problème. Les musulmans sont devenus majoritaires dans un pays où la chrétienté était majoritaire…. »

La Côte d’Ivoire n’est pas loin d’être des aborigènes d’Australie, c’est-à-dire les autochtones ivoiriens seront bientôt confinés dans leur village à cause de certains ivoiriens peu soucieux de l’intérêt général pour marquer leur égoïsme.

Aujourd’hui, le président Ouattara en est tellement conscient qu’il faut l’encourager à se déterminer pour laisser un pays débarrassé de ces oripeaux pour marquer son passage à la tête de ce pays. Au départ, il avait accepté de jouer ce rôle mais à la longue, des regrets et de l’amertume s’affichent, mais il attend que le peuple ivoirien le comprenne. Tous les combats ne se mènent pas ne surface et le poisson dans l’eau aussi transpire.

L’impression qu’il donne, c’est de la compréhension massive de ses compatriotes. Le président Gbagbo est rentré. Le président Bédié est assis chez lui à Daoukro et le président Ouattara est au pouvoir, que faire ? Il faut les inciter à se retrouver pour nous redéfinir leur nouvelle vision de la Côte d’Ivoire pour que les ivoiriens comprennent dans quoi leur désir et délire, le sexe, l’alcool et l’argent facile, les fragilisent.

Puisqu’ils ne réussiront aucun combat de libération de leur exploitation, il faut encourager les trois ténors à laisser un pays à se déterminer à la propreté prête à manger tout le temps. Le combat est perdu d’avance.

La Côte d’Ivoire n’est pas n’importe quel pays, ce sont les ivoiriens qui ne s’en soucient guère. Le seul pays africain où la France a son armée puissamment équipée et mieux renseignée que l’armée locale. Personne ne peut gagner un combat politique.

Le passé récent des crises militaro-politiques que ce pays a traversées pour voir son ventre s’éventré, et dont beaucoup sont tombés sous les balles assassines de la France et que ces mêmes ivoiriens n’ont pas pu retrouver le chemin de leur liberté.

A les voir dans leur insouciance dans les maquis et bars, est la preuve que les ivoiriens adorent la futilité que de voir la réalité en face. A Yopougon, dans les maquis et bars, le nombre impressionnant des bouteilles d’alcool, la musique à profusion, il leur sera difficile de prendre conscience de leur retard.

Et les preneurs d’otage sont contents parce qu’ils savent que ce peuple ne prendra jamais conscience de ce qu’il subit, parce qu’il n’a pas fini de jouir et s’embellir.

                                              Joël ETTIEN

          Directeur de publication : businessactuality.com

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