Les fortunés ivoiriens invisibles dans le développementINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Est-ce la faute à la jeunesse ivoirienne si elle ne sait pas où s’orienter ?

Est-ce la faute à la jeunesse ivoirienne si elle ne sait pas où s’orienter ? Nous avons publié une analyse sur le manque de courage, de risque de la jeunesse ivoirienne, à se prendre en charge et nous avons reçu une réaction que nous avons jugée utile de vous faire partager. En effet, tout peuple fonctionne selon la ligne politique de ses gouvernants, ainsi, en Côte d’Ivoire où on ne fait que faire la promotion des médiocres, parce qu’on serait à la recherche des buzz et l’augmentation de l’audimat, les vraies valeurs sont occultées.

Selon la réaction que nous avons reçue, l’auteur dit ceci: « les citoyens ne grandissent pas quand la nation décline. Par ailleurs, la Côte d’Ivoire n’est pas un endroit où on crée de la valeur ajoutée, c’est-à-dire, un pays dans lequel, on transforme les matières premières, afin de créer des millions d’emplois pour la jeunesse. Voilà l’handicap auquel la jeunesse est confrontée. Tant que nos ressources naturelles ne sont pas traitées sur place, notre jeunesse sera frappée par un chômage massif et irréversible.

L’État doit ressusciter les formations à caractère libéral (agent agricole, plomberie, menuiserie, électricien, mécanicien, l’élevage, la pisciculture, etc.) Après leur formation, l’État doit les accompagner sur le terrain, créer des banques de proximité pour leur faciliter la tâche, afin qu’ils puissent s’installer”, dixit Liadé Gnazegbo.

Tout est conclu dans sa réflexion en renforcement avec notre regard sur l’attentisme chronique des jeunes ivoiriens qui se laissent ravir ce gros marché par les autres qui arrivent des pays voisins.

En effet, le pouvoir doit prendre certaines responsabilités à convaincre les banques, pas celles qui existent et qui ne jouent pas leur rôle d’accompagnateur, mais de dépôt, à véritablement accompagner les jeunes.

A l’époque, le pouvoir du premier président ivoirien avait initié la banque agricole pour accompagner les planteurs à développer leurs plantations. La banque de l’habitat pour aider à l’acquisition des toits, mais depuis, ce constat qui permettait aux ivoiriens de contribuer au développement de leur pays, un hola a été mis qui a freiné ces gros espoirs.

Les banques ont compris le message qu’en Côte d’Ivoire, elles n’accompagnent pas, elles viennent pour se faire des gros bénéfices et s’en aller sans rendre compte. Les jeunes ivoiriens souffrent et le pouvoir doit prendre ses responsabilités pour les inciter à aimer le travail et ensuite, les valoriser que de faire la promotion de la médiocrité à laquelle nous assistons.

Les médias ont une grande part à jouer dans l’amorce du réveil des consciences, c’est pourquoi ils doivent se pencher sur les vraies valeurs qui peuvent éduquer et non détruire.

                                                          Koné Bintou

                                                     Afrique de l’ouest

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