Côte d’Ivoire: Kia Dongossi, présidente de jury : « Les Jeux de la Francophonie sont un atout pour la jeunesse ivoirienne »
Présidente du Festival international jeunesse et arts des rues d’Abidjan, responsable des arts et de la rue du Marché des Arts du Spectacle Africain (MASA) , vice-présidente de l’Union des marionnettistes de Côte d’Ivoire, Kia Dongossi est aussi présidente de la jonglerie, une compétition qui fait rage aux 8es Jeux de la Francophonie, à Abidjan.
Cette experte nous parle des chances des athlètes ivoiriens dans la jonglerie.
Qu’est-ce qui explique votre présence en terre ivoirienne ?
Je suis ivoirienne. Mon pays est à l’honneur. J’étais récemment en mission en France pour le prochain Masa. Je suis rentrée dare-dare. Et j’ai été sélectionnée pour être membre du jury. Cela allait me faire très mal, si je ratais une telle compétition. Je compte apporter franchement ma contribution.
Quel regard jetez-vous sur les jeux de la Francophonie qui se déroule en Côte d’Ivoire ?
Les jeux de la francophonie représentent beaucoup pour la jeunesse francophone. De belles rencontres sont en vue entre athlètes de plusieurs continents. Cela ouvre l’esprit de la jeunesse. C’est surtout un atout pour la jeunesse ivoirienne.
Pensez-vous que les athlètes ivoiriens ont de fortes chances de remporter des médailles dans cette discipline ?
Nos athlètes doivent avoir une véritable imagination. Je veux dire que nos jeunes doivent avoir une présence sur scène. Vu le nombre des festivals internationaux auxquels j’ai participé, vu aussi les jeunes ivoiriens qui s’investissent aussi à l’art de la jonglerie qui s’appelle le free style, je pense bien que les Ivoiriens ont de fortes chances de glaner des lauriers dans cette discipline.
Votre dernière mission en Europe a-t-elle été bénéfique pour la Côte d’Ivoire ?
Nous avons fait du lobbying pour notre pays. Nous avons eu plusieurs rencontres qui nous ont permises d’exhorter les Européens engagés dans les arts à venir participer au prochain Masa qui se déroulera en 2018. Les professionnels viendront voir de quoi la Côte d’Ivoire est capable en matière d’organisation. Nous avons rencontré de jeunes talents artistiques qui sont prêts à prendre part à ce marché. Je profite de cette occasion pour tirer mon chapeau aux jeunes burkinabé qui tournent beaucoup dans le monde. Sur la scène des arts au monde, la Côte d’Ivoire n’a pas une bonne impression. Le Burkina qui n’est pas mon pays a une bonne visibilité en matière des arts. Je demande aux compagnies ivoiriennes de tisser leurs toiles dans le monde. Et de travailler sérieusement comme des professionnels. Seul le travail paie.
Réalisé par Aimé Dinguy’s N