Les fortunés ivoiriens invisibles dans le développementINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Le malheur des ivoiriens est-il divin ou religieux ?

Le malheur que vivent les ivoiriens est-il divin ou religieux, pour qu’on leur rabâche les oreilles en longueur de journée ? La Côte d’Ivoire est devenue le premier producteur mondial de pasteurs et les ivoiriens ne savent plus où donner de la tête. Dans chaque famille, on peut compter plusieurs pasteurs et la religion est devenue un fond de commerce très lucratif, qui ne dit rien aux autorités. Dans un pays normal, quiconque brandit sa fortune, se faisant passer de pasteur, la justice économique devrait logiquement agir, en menant des enquêtes sur l’origine de cette fortune.

Tous les ivoiriens courent derrière le miracle pour chercher de l’argent et ceux qui l’ont compris, en profitent pour se faire des mannes d’or et le pouvoir laisse faire parce qu’il en tire des subsists, le calme. Quels sont les critères pour devenir pasteur? Il y a certains qui ne font aucune étude pastorale et après avoir fait le tour des marabouts qu’ils combattent le jour, de qui, ils tirent leur puissance, ils sortent pour créer des églises et des salons, se transforment en des temples de prières animés par des pasteurs qui exigent des billets de banque et non des jetons.

Mêmes certains leaders politiques, ne font rien pour juguler cette forfaiture morale et en longueur de journée, dans leurs discours déjà crueux, ils ne font qu’implorer un dieu qui empire la condition de vie des ivoiriens. 

Loin de juger la croyance spirituelle basée sur l’existence des Dieux occidentaux, Jésus et Mohamed, nous attirons l’attention sur la profusion des pasteurs qui sèment le doute dans l’esprit des fragiles croyants qui cherchent des abris et des fortunes rapides et immédiates. D’ailleurs, la guerre qui oppose la Russie à l’Ukraine, déboucherait sur la guerre des religions, si l’on n’y prend garde. Pendant ce temps en Côte d’Ivoire, ce sont les créations des églises et des temples qui préoccupent. Ils souffrent et ces pasteurs contribuent à leur asservissement spirituel et les ivoiriens ont perdu le sens des efforts.

C’est en Côte d’Ivoire, où on prend l’homme, son sang pour des rituels pour devenir riches et puis il n’a rien. Pourtant, tous les vendredis, ce sont des levées de corps, dans les sociétés mortuaires qui sont devenues les plus rentables en matière d’investissement. Quand est-ce que les ivoiriens pourront tirer les grandes leçons pour leur propre survie? Comme le peuple est fragile, il faut que le pouvoir sévisse fort pour limiter ces dégâts, sinon, de part cette croyance, il n’y aura aucun talent de chercheurs, d’ingénieurs et de cerveaux pour développer l’Afrique surtout la Côte d’Ivoire et tous les efforts politiques seront vains.

Pour faire l’amour, on implore Dieu. Pour égorger une personne, on implore Dieu. Pour manger, on implore Dieu. Pour berner des militants, on implore encore et toujours Dieu. Pour se lever, on appelle Dieu et pourtant, rien n’est résolu et la situation empire, que faire ?

Il faut commencer par limiter le nombre des pasteurs et exiger d’eux, des diplômes sincères, pas vendus avant la création de toute église. Arrêtez tous ceux qui, dans les rues se servent des micros pour crier dans les oreilles des passants, car, pour des gens sérieux, ils prient dans enclos et non à ciel ouvert. La prière est une intimité entre le croyant et son Dieu et on impose pas à ceux qui, n’en font pas leur dada, de les écouter. Dans les transports publics, tôt les matins, dans les quartiers comme Yopougon, dans des parkings, on interdit les voitures de stationner parce que cette nuit, il y aura une veillée de prière, il faut faire quelque chose, sinon, en lieu et place d’en attendre des résultats bénéfiques pour la nation, ce sont des désœuvrés et aigris que le pouvoir aura à charge. Certains ne travaillent pas et comme, il n’y a pas de structures d’assistance sociale, il ne faut pas exiger aux ivoiriens de produire de la qualité pour leur propre vie.   

On se sert de la croyance pour se donner le calme, la force de produire, mais en Côte d’Ivoire, on ne produit pas. Les amphithéâtres sont dégarnies de matériels de recherches. Saviez-vous qu’il y a plus d’étudiants ivoiriens dans les facultés de science, de médecine et de pharmacie en Guinée-Conakry ? Parce que justement, les facultés de science, de médecine et de pharmacie en Côte d’Ivoire n’existent plus. Les recherches dans tous ces domaines n’existent plus, puisque, tout le monde attend l’arrivée de Jésus pour les sortir de leur pauvreté.
Mais il arrive quand au juste ?

                                                         Atchory Alexandre

                                                Correspondant à Abidjan

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