Côte d’Ivoire: Le pays où l’excellence souffre.

La Côte d’Ivoire, le seul africains où l’excellence souffre. Les ivoiriens ne savent plus où donner de la tête, car les médias surtout audiovisuels, ne leur servent que de médiocrité et les jeunes ne savent plus sur qui copier ou s’inspirer pour leur avenir.

Ce pays où souffre l’excellence, est devenu le nid par excellence de la recherche des buzz. Tenez, on vient de lire que Aïcha Tremblez serait enceinte et dans les jours à venir, sa grossesse va encore occuper l’actualité et les ivoiriens vont encore trembler pour aller se prosterner devant elle parce que le messie passerait par elle pour venir exaucer tous leurs vœux.

Dans le cas du genre, il y en a tellement que les citer serait synonyme de participer à leur avènement. Nous avons lu sur les réseaux sociaux, un ivoirien qui écrivait qu’il va se rendre au palais présidentiel, pour lui déposer ses diplômes afin qu’il lui rembourse ses frais de scolarité. Quelle jolie métaphore!

On snobe les bonnes mémoires constructives pour confier le sort national entre les mains de ceux qui ont eu le mérite d’être loyaux et fidèles. C’est vrai que la loyauté compte souvent dans les rapports, mais ici, on parle du développement du pays, la Côte d’Ivoire. Il y a des symboles qui peuvent inciter dans le bon sens, mais ici, l’excellence souffre, tellement qu’on la force à cohabiter avec la médiocrité.

Si ce n’est pas de la promotion du genre, là où il y a de l’argent, on met ses parents et on laisse la place aux autres dans la précarité qu’ils ont fini par retomber dans leur goulag. Pourtant, le pays regorge de plein de talents, mais on limite l’ascendance à ceux qui ont servi de passoire.

A force de vouloir faire trembler les uns et les autres, chaque ivoirien réfléchit pour voir comment se rendre ridicule pour faire le buzz afin de se faire connaître et là, les ministres les reçoivent vite pour les récompenser.

On prend toujours les mêmes pour refaire les mêmes choses et les résultats à la fin sont identiques, c’est-à-dire nuls ou au rabais.

Enfin, ne nous jugez pas d’aigris, mais pour construire un pays, il y a de la valeur à promouvoir, mais ici, en parler serait synonyme d’aigreur et de jaloux, donc, on se taie.

                          Joël Ettien 

           Directeur de publication: businessactuality.com