Sylvia Bongo incarcéréeA LA UNE AFRIQUE 

Gabon: Sylvia Bongo refuse de faire la prison

L’ex-première dame Sylvia Bongo du Gabon refuse de faire la prison, alors qu’elle en a fait mettre plein de gabonais dans ces prisons de son pays avec les sévices. Ah, donc, ça fait mal? Ça n’arrive pas seulement qu’aux autres.

Au cours du mariage, il y a deux questions que l’agent de l’état civil qui officie le mariage pose aux futurs mariés, à savoir, consentez-vous à prendre pour époux ou épouse pour le meilleur et pour le pire, cette question, dans la joie, on y répond sans jamais se soucier qu’un jour, le pire viendra.

Quand c’est le meilleur, les deux époux se doivent fidélité et pouvoir dans tous les bonheurs possibles. Quand on est assis aussi sur le trône, on oublie que la roue tourne. Comment dans un pays comme le Gabon, où plus de la moitié n’a pas à manger et qu’on découvre de l’argent frais dans les coffres de la famille Bongo, des milliards dans des caisses? C’est ce qu’on appelle, la méchanceté pure et simple qui débouche sur la sorcellerie.

Maintenant que l’heure de la vérité a sonné, madame Bongo, nie qu’elle a été mariée à un noir gabonais qui lui a tout offerte, même la chicote pour flagèler les opposants et ceux qu’elle ne sentait pas.

Elle ne se reconnaît plus gabonaise? Aucune justice en dehors du Gabon ne peut la juger parce que ce n’est pas à l’étranger qu’elle a volé autant de liasses de billets de banque. Il faut qu’elle paie là où elle a régné sans partage sur un petit peuple qui a tout pour être heureux et que par la méchanceté de ses dirigeants, ce peuple partage son quotidien avec la misère.

Cette prison dans laquelle elle obligeait les mêmes juges à condamner, elle y sera et verra si ce sont des lieux commodes d’habitation. La souffrance n’a pas de nom et elle doit goutter à cet enfer. Il faut que cela serve aux autres femmes dites du pouvoir car nul n’est à l’abri de la justice divine.

A qui le tour? L’Afrique bouge et c’est tant mieux, comme le pouvoir monte vite à la tête de ceux qui le tiennent, quand l’heure vint de la vérité, ils feignent oublier leur passé.

Si tout est bien partagé, le gabonais sans travail pouvait recevoir plus de 400 000 frs par mois, ce qui regorge de richesses dans ce pays. Ils ne sont que 1 900 000 habitants, même pas la population dé Yopougon de Côte d’Ivoire. Quel est le sens de cette méchanceté?

Celui qui crache là-haut doit s’attendre à recevoir des gouttes sur le nez.

                                   Joël Ettien 

      Directeur de publication: businessactuality.com

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