Côte d’Ivoire: Le pays se meurt sous Ouattara avec la complicité de l’opposition

C’est dans lequel des pays du monde, il n’y a pas d’école ? C’est dans quel pays au monde, où pour peu, on politise tout, se donnant les moyens de la fuite des responsabilités ? C’est dans quel pays au monde, on éventre à ciel ouvert où on fait croire que le taux de croissance est le plus meilleur au monde pendant que le peuple autochtone, ne mange pas de la journée et le pouvoir, n’a d’yeux que, pour ses propres intérêts mettant, ses enfants à l’abri dans les grandes écoles et universités pour abrutir ceux des pauvres ?

Alassane Dramane Ouattara, tue la Côte d’Ivoire. Quand, en face, le peuple n’a plus de leader charismatique, qui se dit un vrai opposant pour aller à sa rescousse, le président, devient dictateur, monstre, féroce, sourd, aveugle et despote. Les ivoiriens n’ont plus de visibilité et leur avenir, se trouve ainsi compromis.

Depuis plus de trois mois, l’école ivoirienne, se trouve dans le ravin avec son lot de morts, d’arrestations, d’emprisonnement et le gouvernement s’en moque parce qu’incapable d’assumer ses responsabilités, incapable de prendre des mesures d’apaisement, pour remettre l’école sur les rails. Pour des revendications normales des conditions idoines de travail, le pouvoir ivoirien, préfère la force, l’intimidation, l’oppression, voyant partout la main des opposants inexistants et veut même remplacer les enseignants par un concours direct et rapide. Mais ce concours soi-disant, pourra-t-il résoudre le problème qui est posé et dont, on veut déplacer sans l’affronter ? Donc, ce pouvoir lance un concours pour recruter de nouveaux élèves?

Ouattara a tué l’école ivoirienne. Cette génération ivoirienne, n’a plus d’avenir, son destin obstrué par des guéguerres inutiles et les syndicats, ne rencontrent pas d’oreilles positives. Les ivoiriens se retrouvent comme dans les années 70, quand, un matin, on avait imposé, l’enseignement télévisuel, qui avait provoqué plus de restrictions. Comme si cela ne suffisait pas, dans les années 80, c’est le probatoire qui a été imposé aux lycéens et là aussi, bon nombre, n’ont pas pu poursuivre leurs études. Certains comme les Hamed Bakayoko, dont les parents avaient un peu de moyens, se sont retrouvés dans les lycées au Burkina Faso, au Togo, Bénin pour continuer leurs études secondaires. Si le magicien de Ouattara, se rend compte que sa politique, n’a porté aucun fruit et qu’il veut arrêter la formation et l’éducation, est-ce qu’il a besoin de tant de violences pour réprimer dans le sang, les enfants d’autrui ?

La ministre de l’éducation nationale, Kandia Kamara, n’est plus à la hauteur, mais diantre, dans un état normal, elle serait remerciée et remplacée par quelqu’un d’autre. Ouattara attend quoi ou qui ? Il faut aussi, saluer la participation de la classe politique ivoirienne, dite opposante qui est nulle. Bravo, les opposants ivoiriens préoccupés à d’autres intérêts que de s’occuper des vrais problèmes de la société. Ils sont tous dans le complot de la destruction de la future intelligence productrice. Mais, si Ouattara n’a plus d’oreilles ni d’yeux pour voir ou entendre, qu’est-ce que cette opposition attend pour sauter sur ce désordre pour enflammer ce pouvoir devenu, moribond, vétuste, limité, incapable ? En d’autres lieux, ce jour, le président partira en mettant sa queue entre ses jambes pour fuir le pays en laissant ce pouvoir et c’est la mise en place, d’une transition pour la normalisation des institutions.

567 jours sans école dans un pays dit démocratique, et puis le pouvoir se balade de foire et foire pour gesticuler, faisant la promotion de ses mérites à l’extérieur, alors qu’en interne, rien ne va, Ouattara et ses marabouts sont vraiment forts. Muselés un pays tout entier pour le spolier de ses valeurs, ce n’est qu’en Côte d’Ivoire que de telles tragédies et gabegies se produisent et puis il n’y a rien et qu’elles transforment même en bénédictions. La fille de Kandia Kamara fréquente une école aux USA, même si tout le monde connait son insuffisance notoire. Aucun des enfants des tenants du pouvoir, ne fréquente aucune école ivoirienne, si les parents d’élèves, ne sont pas capables de comprendre cela et livrent leurs enfants à la vindicte populaire avec cette brutalité sans nom, c’est l’hôpital qui se moque de la charité.

L’école et le savoir se meurent sous Ouattara et les parents d’élèves continuent de dormir, demain, ce sont leurs enfants, qui viendront encore poursuivre et achever, ce que leurs parents, ont commencé. Tout grain enfouit sous le sol, germe.

                                                                                                        Joël ETTIEN

                                      Directeur de publication : businessactuality.com  

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One Thought to “Côte d’Ivoire: Le pays se meurt sous Ouattara avec la complicité de l’opposition”

  1. Dans l’ensemble, tous nos responsables politiques sont désinvoltes aux questions de l’école pour une raison très simple à comprendre: Membres de L’opposition et du pouvoir, ont tous scolarisé leurs enfants en occident. Voire les conditions dans lesquelles nos hôpitaux sont abandonnées. Pour des petits maux de tête, ils sont évacués à l’hôpital Américain en France. Ils sont tous pareils. Voilà pourquoi l’école et la santé sont sacrifiées.

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