Côte d’Ivoire: Les ivoiriens seraient-ils devenus des mendiants ?

Tous ceux qui reviennent de la Côte d’Ivoire, sont indignés de ce que le régime a soumis les ivoiriens à la mendicité, à la délation, à la médisance, à la forfaiture. Le même régime, à force de vouloir contenter ses étrangers, en leur cédant toutes les richesses du pays, les ivoiriens sont dans l’oasis de tous les malheurs et le pouvoir s’y plait.

Comment dans un grand pays comme la Côte d’Ivoire, la pauvreté s’invite de force dans leur quotidien, au point où, pour un simple bonjour, il faut payer ? Suivez mon regard.

Mon oncle est rentré d’un séjour de 2 mois. Ce constat donne froid au dos. Les ivoiriens si dignes, fiers sont tombés dans la mendicité à tous les niveaux. A chaque visite d’un ami, il était obligé de payer leur taxi et en retour, donner de l’argent à son visiteur. De ses parents à ses amis, autrefois, nantis, certains ont hélas perdu leur emploi, leurs affaires au profit des étrangers. L’ivoirien sous Ouattara, n’a plus de visibilité et se donnent à la facilité. Est-ce qu’il le fait sciemment ou pas, mais la paupérisation et la misère dans lesquelles, les ivoiriens baignent sous Ouattara dans la déraison, sont ahurissantes. Les vrais problèmes les minent au lieu de s’investir pour trouver les solutions, ce sont les choses qui n’ont pas de sens qui les préoccupent, en l’occurrence, la volonté de Ouattara de prendre un troisième mandat qui meuble leur quotidien.

Un ivoirien, vivant en France, croyant faire confiance en ses propres parents, leur a envoyés de l’argent pour l’achat d’une maison, ses parents, ont abusé de lui. Un autre, croyant bien faire, s’est fait gruger pour toujours, les mêmes raisons d’argent et dans aucun commissariat, personne ne veut réellement trouver des solutions.

Quant aux transporteurs, l’indiscipline des chauffeurs souvent sans permis de conduire et sans assurance, compliquent la fluidité de la circulation. Les embouteillages freinent le développement du pays. S’il faut mettre plusieurs heures sur les routes pour arriver au travail tard, à quel moment, l’efficacité peut accompagner la productivité ? Revenons à la délicatesse du comportement de certains, majoritaires, si tu veux ci, donne-moi ça d’abord. Tout se commercialise en Côte d’Ivoire et pour ceux qui n’ont pas de moyens, trouvent leur chemin dans la mendicité, et l’escroquerie s’est érigée en mode de vie.

Dans cette situation de dégradation à tous les niveaux de la vie des ivoiriens qui sont devenus des chats errants pour pouvoir subvenir à leurs besoins, quand on n’a rien, on fait ce qui peut rapidement pour se procurer du bien, peu importe la vétusté ou l’humiliation. L’argent, est devenu le moteur de la vie.

C’est dans cette situation si difficile, certains ont pris le raccourci, en se faisant passer pour des devins, marabouts et faux pasteurs, prospérant qui abusent de ces ivoiriens, à la recherche de miracles. Et la vie continue et c’est la descente aux enfers.

Les ivoiriens perdent leur dignité et leur honneur face à cette contrainte imposée volontairement par le système qui les pousse, jeune, adulte, femme et homme à la dépravation car, le mouton broute, là où il est attaché. Les ivoiriens ne trient plus et comme des naufragés, ils attrapent tout ce qui leur tombe sur la main. Mais, le pouvoir n’a rien à proposer et chaque fois, qu’il est dans les cordes, il préfère payer à prix d’or, des occidentaux pour venir, raconter des âneries, dans des farfelues de conférence, avec des thèmes sans importance pour faire croire que tout va bien, mais il ne s’agit pas de l’avis des ces riches, mais que les médias d’état, descendent dans le bas peuple, tendre leur micro, pour jauger la souffrance et voir, comment, changer de direction. Mais, si c’est toujours de l’extérieur que Ouattara pense pouvoir séduire, il n’a plus sa place de président ivoirien, qu’il se rende dans leur club pour appâter ses amis, sinon, il dénature la vie des ivoiriens, qu’il soumet à la mendicité.

Le débat de fond, ce n’est pas son envie de briguer un troisième mandat, mais, ces marocains, arabes et autres nationalités qui ont pris l’économie des ivoiriens en otage, si Ouattara n’est plus là, qui va sécuriser leurs investissements et ils sont puissants, qui feront tout, pour qu’il se maintienne encore au pouvoir pour leur retour sur investissement. En bons capitalistes, la Côte d’Ivoire, une proie facile qu’ils ne sont pas prêts de lâcher. Ouattara a déçu et il n’a plus rien à proposer aux ivoiriens, il appartient à ces victimes de se réveiller, sinon, sans aucune révolution, sans un sursaut national, les ivoiriens, seront de vrais apatrides chez eux. On annonce la privatisation des centres hospitaliers universitaires, voici, un autre drame.

Pour vivre ou survivre, quand on n’a pas le choix, c’est la dépravation des mœurs et comme tout est lié à l’argent, les ivoiriens, feront tout pour tenir la route, même dans un déshonneur, tout ça par la faute d’un seul individu, qui est venu, avec le monde entier pour les asservir. Les ivoiriens qui avaient jugé trop tôt le désordre chez leurs voisins, sous Ouattara, la dépravation est devenue une contrainte, un mode de vie. Par quoi, peut-on reconnaître l’ivoirien parmi tant d’africains, aujourd’hui ?

Si c’est l’arrestation de Soro et la disparition du PDCI RDA que Ouattara attend pour s’occuper des ivoiriens, ils sont partis pour longtemps, dans leur misère.

                                                                                                   Joël ETTIEN

                                                   Directeur de publication : businessactuality.com

 

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