Côte d’Ivoire: Les 18 000 tonnes de riz empoisonné doivent-être détruits.

A la suite de notre cri de cœur et d’alarme, le ministre du commerce ivoirien, a pris soin de vouloir détruire les 18 000 tonnes de riz empoisonné, si l’acte doit-être salué, des doutes persistent tout de même.

Nous sommes en Côte d’Ivoire. Si tous les pays ont refusé ce bateau transportant cette quantité de 18 000 tonnes de riz empoisonné et que c’est la Côte d’Ivoire qui l’a acheté, nous dire que son contenu, sera détruit, nous pose un problème.

Chaque année, l’état de Côte d’Ivoire, investit plus de 250 milliards de cfa, soit, 381 millions d’euros, dans l’achat de riz pour compléter la consommation locale de cette denrée rare. Le riz que la Côte d’Ivoire doit produire par an, s’élève à plus de 2 millions de tonnes. Pourquoi, l’état ne fait pas de la production locale, une vraie politique, avec cette nombreuse population au chômage ? Les autres, ont tenté. Du temps, du président Bédié, il avait fait du retour à la terre, justement pour juguler ce flux, une politique encourageante et qui avait réduit, le taux du chômage et réduit la quantité de riz importé et les ivoiriens mangeaient bien, parce que ce riz, était produit par leurs soins. Ce n’est pas les endroits à produire du riz qui manquent en Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire, est un pays où il pleut quasiment sur toute l’année et les bas-fonds, n’y manquent pas. Les jeunes volontaires pour retourner à la terre, sont nombreux, il faut les y encourager, par une vraie politique sincère et soutenue.

Pourquoi vouloir investir autant d’argent, dans l’achat d’un riz empoisonné sachant bien que le contenu de ce bateau était un danger et en si peu de temps, vouloir brûler cette marchandise, je n’y crois pas ? 18 000 tonnes de riz acheté, à combien s’élève son coût et qui a donné l’ordre pour son achat et pourquoi, l’avoir acheté ? Maintenant que le ministère du commerce s’est saisi de l’affaire et veut donner l’ordre de détruire cette impressionnante quantité de riz, sur quelle base les consommateurs doivent-ils le croire ? En la matière, les scénarios sont variés. Soit, remplir des sacs de copeaux, de paille pour faire croire que c’est de ce riz qu’il s’agit. La prudence serait que devant huissiers, caméras, associations de consommateurs, cette quantité soit brûlée selon leur propre terme.

Pendant le temps que ce riz a été vidé du bateau, est-ce que certains malins, n’en ont livré à des magasins ou dans des centres pénitentiaires pour donner aux prisonniers ? Le motif qui a consisté à acheter ce riz, le peule ivoirien, voudra le savoir. Et si cette quantité de riz, n’avait pas fait l’objet de découverte pour dénoncer à la population, est-ce que ce riz, n’allait-il pas faire objet de vente sur le marché ? Quels sont ceux qui se cachent derrière ce business crapuleux ? Quelles sanctions,  doivent-ils encourir ? Car, c’est à partir de ces réponses à ces interrogations que le peuple, prendra au sérieux, le contenu de ce qu’il mange importé.

Il faut aussi, rappeler que les marchandises en provenance des pays d’Asie, la plupart de ces produits sont des dangers pour les populations. La vigilance avec laquelle, le ministère du commerce doit désormais faire montre des contrôles des produits importés, pourra rassurer les populations.

Pour l’heure, on nous annonce que les 18 000 tonnes de riz empoisonné et non avarié, doivent-être brûlées. Nous voulons oser le croire, mais des preuves de cette mesure.

                                                                                                     Joël ETTIEN

                                          Directeur de publication : businessactuality.com   

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