Côte d’Ivoire : Les ivoiriens attendent de leurs deux leaders politiques, Gbagbo et Ouattara, leur cadeau.
Le monde reste sur la faim en attendant la fin, comme une surprise des deux leaders politiques ivoiriens, les présidents Gbagbo et Ouattara de ne plus rempiler. Mais quand on voit et on entend ce qui se passe sur le terrain, ce n’est pas si évident que l’entourage de ces deux présidents, qui ont trop de privilèges à sauvegarder, puissent accepter de les voir partir aussi facilement. Il est néanmoins important et souhaitable qu’ils fassent ce cadeau à leurs compatriotes, leur retrait car ils ne sont pas les seuls à aimer ce pays la Côte d’Ivoire, nous dit un fervent supporter du président.
Le monde tourne à une telle vitesse que seuls ceux qui sont en forme et en force peuvent espérer s’agripper. Le dire et l’écrire, ne veut pas dire que nous sommes contre eux, mais au contraire, qu’ils sachent qu’après la politique, il y a une vie, la meilleure où, on n’a plus de contrainte à gérer des Hommes aux envies insatiables, on se donne du temps pour soi, on a tous les avantages liés à sa fonction. On peut animer des conférences dans le monde, créer une autre activité humanitaire ou caritative, comme l’ancien président du Nigéria Obasanjo qui reçoit des amis dans des ambiances festives chez lui à la maison.
Peuvent-ils être fiers de voir Macky Sall courir dans les rues de New York à la vue des africains noirs? Peuvent-ils accepter des condamnations comme Dadis Camara de la Guinée Conakry? Non, quand on a eu le plaisir de servir, il faut savoir se quitter. La honte ne peut pas servir de moyens ou d’atouts de retraite. Vaut mieux vivre debout que de s’enfermer et tenter de prier tous les dieux pour vous épargner des holas qui frisent la curiosité.
Quand on libère soi-même le tabouret, ceux qui arrivent l’occuper vous respectent et le peuple est content de vous regretter à des moments où les arrivants ne font pas ce qu’il espérait en eux. Vaut mieux qu’on vous regrette que l’on vous conspue. Une colère collective est plus dangereuse à gérer qu’une partie de poker.
Quand on sait que son accession peut provoquer de la révolte qui peut entraîner aussi de la révolution, quand çà déborde, l’armée n’y peut rien. Quand on a supporté les erreurs des autres, on a masqué leur gabegie et pourtant le peuple voit, il faut savoir partir. Celui qui rend compte c’est le leader et non ceux qui l’ont suivi et qui auront d’autres préjugés sur lui, quand ça n’ira pas ou plus. On peut tout faire pour l’homme, mais quand son intérêt semble menacé, il se rebiffe et c’est aussi biblique.
Ceux qui prétendaient être les plus fervents supporters de Jésus, ce sont eux qui l’ont trahi quand l’heure avait sonné de le livrer et ils n’ont eu aucun état d’âme . Il faut le moindre service pour gâcher des leçons de vie, car personne n’est éternel. Tout passe. Ils sont pourtant entrés dans l’histoire et l’histoire va les rejeter, parce qu’ils n’ont pas su partir à temps et ils finiront dans le chagrin.
Nous osons espérer que de leur pied d’estale, ils font languir, mais au dernier moment, ils feront cette belle surprise de prendre leur retraite car nous qui le disons, ne sommes pas contre eux. Nous traduisons le ressenti de la population.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com