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Côte d’Ivoire: Mort en cascade des cadres du FPI, et si, la politique se faisait autrement?

Ces décès en cascade des cadres du FPI et si la politique se faisait autrement pour augmenter leur espérance de vie ?

Plusieurs disparitions des cadres du FPI

Il n’est pas dutout facile de tomber et de se relever de là, où on est tombé. Il est par contre plus contraignant quand on a tout obtenu, quand on a vécu dans l’opulence et qu’on est obligé de tendre sa main vers un ancien ami pour tenir la route.

Nous compatissons à ce qui arrive aux cadres du FPI qui ont goûté au bonheur du pouvoir et qui n’ont plus rien. Ils ont cru que la fin de leur combat ou de leur résistance, n’allait pas durer pour devenir une légende et beaucoup se sont laissés avoir. Est-ce que ceux qui sont rentrés de leur exil, ont pu retrouver leurs comptes bancaires garnis ? Tantôt, on pense à des empoisonnements, mais le coronavirus sert de passoire et de justification.

M. Marcel Gossio est décédé dans des conditions que tous ont cru à un empoisonnement, mais qui aura cet intérêt à donner cette mort à ces cadres qui peuvent encore être utiles au pays et qui sont devenus comme des lions sans dents, La mort emporte les cadres du FPI.

Pendant ce temps, il y a une division dans leur camp. La mort s’empare des cadres du FPI et il y a toujours la division dans leur camp.

Penser à un autre système

Faut-il revoir leur mode de fonctionnement politique ? La notice de base peut-elle revaloriser encore ce parti ? Ce n’est point une pandémie, mais la réalité est en face. Si rien n’est fait, la catastrophe continuera de frapper le parti du président Gbagbo Laurent. Mais ils ont la solution entre leurs mains : l’union.

Quand ils seront soudés, leur mode de solidarité compensera leur désert et ils rattraperont l’espoir, sinon pour l’instant, le désespoir va les emporter un à un.

C’est le décès du grand orateur M. Atteby William qui m’a inspiré cette analyse ou ce constat. Celui qui était assis à la droite de la grande dame Simone Gbagbo, le puissant député de la commune de Yopougon, l’homme de droit, ce robuste monsieur, terrasser par une crise d’AVC, à laquelle s’est invité le Covid-19. Non, il faut que ce décès leur serve de leçon pour se serrer la main en francs amis.

Personne ne connait son destin, mais pour les cadres du FPI, qui n’ont pas déposé leurs cuillères et ont fui pour laisser la table et son menu, il faut qu’ils se remettent sincèrement ensemble.

Ils ont entre les mains, leurs habits secs ou mouillés, mais ne savent pas où, les déposer. Ils font face aux regards des sollicitations des anciens puissants devant leurs militants qui ont oublié pour la plupart qu’ils ne sont palus au pouvoir pour bénéficier des largesses, ils plombent sous le poids des sollicitations dont ils ne peuvent plus obéir.

Il leur faut cette union et c’est une obligation. L’orgueil fait que bon nombre qui ne voient plus l’avenir avec optimisme, sombrent dans le désespoir et pour peu, qu’ils aient mal, ce mal, les emporte.

La fille de madame Adjobi est morte en couche, qui l’eut cru ? Chez les akan, de tel décès ne dure pas et on les enterre. Ça va durer jusqu’à quand, mes frères du FPI ?

                                                         Joël ETTIEN

         Directeur de publication : businessactuality.com

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