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Côte d’Ivoire: On fait tout, mais on n’emporte pas le nom au paradis.

On naît, on vit et ensuite on tire sa révérence, pour voir comment, on a été perçu par les autres. La mort est perçue comme un adieu, un au revoir et les religions participent à la relève des mémoires. On fait tout, mais on n’emporte jamais le nom.

On n’emporte pas son nom dans la tombe, ni au paradis

Le décès du Premier Ministre Gon Coulibaly, le président de la république, M. Ouattara démontre ou montre à la famille du défunt l’immensité de son attachement et il a mis la barre très haute et le monde entier y participe.

Si M. Gon Coulibaly était un chrétien, son corps allait reposer à la morgue, mais pour les musulmans, le gros décès sera inhumé le vendredi prochain. Le corps du Premier Ministre sera inhumé dans le caveau familial. Il est mort à la tâche, comme chez les militaires, il est tombé sur les champs d’honneur. Dieu ait son âme !

On naît, dans la joie et l’enthousiasme. On grandit selon l’orientation de la famille avec les moyens disponibles et la chance qui accompagne. Sur le parcours de cette vie, on fait des rencontres, on se construit et on se fait des amis. On tombe amoureux et fait des enfants. On intègre à des cercles, des groupes et on devient quelqu’un. Pour ceux à qui la vie a été gentille, ils deviennent des leaders selon les modalités. Parmi, il y a des présidents, des ministres, des directeurs et souvent, à la recherche chronique d’emploi.

Sur le chemin de la vie, on voit et on subit. On tombe et on se relève. Les premiers deviennent les derniers. On met des pièges sur le chemin, dans l’intelligence, on évite des ennemis qui sont les plus proches. Selon les ambitions, des amis deviennent des monstres. Selon les mêmes ambitions, son propre groupe politique, peut devenir un venin mortifère.

Selon ses ambitions, on peut être encombrant. Sur le chemin de cette vie, on fait la prison, on est contraint de quitter son propre pays pour se mettre à l’abri. J’en connais.

Maintenant, la mort, ce mystère qui a le dernier mot, qui est le chef suprême de cet univers, des circonstances et du temps. Il lui plaise de faire subir aux déplorés ce déchirement physique.

La moralité de ce parcours, naissance, vie et mort, c’est que nous sommes égaux. On n’emporte rien dans la tombe, même pas un lingot d’or, seulement une paire de chaussure, une seule chemise, une cravate pour les hommes, une robe pour les femmes, un seul pantalon, souvent dans le décor, on met une cigarette entre les lèvres fermées, une lunette, les yeux clos et vers la fin, peu importe le moyen de transport, le cercueil se dirige vers son trou, la tombe, après les derniers pleurs, les oraisons funestes fusent des bouches souvent hypocrites et tu entends. Sans mot dire, tu attends le flot des larmes pour mouiller ton dernier chemin pour te chercher une nouvelle route. On n’emporte pas son nom.

Existe-t-il vraiment le paradis ? Si oui, pourquoi, il faut attendre, la mort pour devenir la nourriture des chenilles et je ne sais pas, à quel moment, on part au paradis. Mais, la religion seule peut définir le chemin, même si tout est aléatoire. C’est pourquoi, je retiens une chose de Pascal auteur français, qui disait et je cite : « croyez en Dieu, s’il existe, vous n’avez rien perdu et s’il n’existe pas, vous n’aurez rien perdu », fin de citation.

Dédicace à tout le monde et personne n’échappe à cette fin de vie, naissons, vivons et disons-nous adieu ou au revoir. Devant la mort, nous sommes véritablement ÉGAUX.

                                                                        Joël ETTIEN

       Directeur de publication : businessactuality.com  

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