Ayekpa AdjoaINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Madame Ayekpa Adjoa, la mère qui donne le sourire aux enfants et aux femmes veuves à Cocody.

Madame Ayékpa Adjoa, le cœur au service des désœuvrés à Cocody-Gobelet. Qui peut oser croire qu’il existe des enfants dans les rues de ce quartier huppé de la capitale économique et des femmes veuves sans assistance ? Il aurait fallu que madame Ayékpa Adjoa fasse le constat et qu’elle reprenne l’ONG de ses parentes, pour leur venir en aide.

Ainsi, depuis plus de 7 ans, avec ses petits moyens qui s’effritent à cause du nombre sans cesse croissant de ces cas sociaux récurrents, elle passe pour la “mère Thérésa” et partout où elle passe, les enfants de la rue lui courent après, sans compter les femmes qui viennent à elle, quand elles perdent leurs maris.

Elle et son organisation dénommée: Lumière de vie des nations en Côte d’Ivoire, LVN-CI, encadrent plus de 500 femmes en souffrance. Pour elle, il faut redonner le goût de la vie à ces enfants qui ont fait des rues, leur lieu d’habitation avec tous les risques que cela comporte, en leur dispensant des cours d’alphabétisation et ça marche.

Pour son sérieux et sa détermination, des bénévoles lui prêtent leur savoir. Récemment, le 27 août dernier, elle a fait feu de tout bois en rendant officielles ses activités en présence du ministère ivoirien de la femme, de la famille et de l’enfant et c’était l’apothéose. Depuis cette sortie, son secrétariat ne désemplit pas.

Comment s’organise-t-elle? Elle fait cotiser la maudite somme de 500 frs, -1 euro et par les 500 femmes adhérentes, elles remettent cette trésorerie à une femme, d’entre elles qui présente un projet d’autominasation. Ainsi, beaucoup de femmes s’en sont sorties qui vendent sur les marchés.

Par le biais de l’alphabétisation, il y a certains jeunes qui ont fini leurs études universitaires et qui travaillent, dont leurs témoignages font froid dans le dos. La mayonnaise a pris et les moyens financiers ne suffisent plus. Elle tape à toutes les portes, impossible de lui donner ce sourire.

Pourtant, elle a réussi à avoir un terrain dans la commune balnéaire de Grand-Bassam pour y construire une grande ferme, mais où trouver de l’argent? L’attiéké, cette denrée alimentaire ivoirienne devenue mondiale, retient l’attention de la fondatrice de LVN-CI, qui cherche activement, une broyeuse. Tous ces projets sont porteurs de revenus.
C’est dommage que ces genres de bonne volonté trouvent difficilement de l’écho pour atteindre leurs buts, mais nous gardons espoir qu’à partir de cette sortie, elle aura gain de cause.

Contacts: +2250709093166                                            

Joël ETTIEN
                Directeur de publication: businessactuality.com

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