Côte d’Ivoire: où sont les tabourets libérés?

Depuis un certain moment, l’expression « libérez les tabourets » a disparu du jargon du RHDP, on aimerait savoir les raisons. Si tu n’es pas d’accord avec le président Ouattara, il faut libérer le tabouret et beaucoup ont perdu leur place et leur fonction. A cette époque, on dirait qu’ils étaient sûrs de leur trouvaille, mais depuis un certain moment, non seulement les tabourets sont là, mais en plus ils se sont transformés en fauteuils.

Ils mènent une politique de déshumanisation.

L’arrivée de Thiam qui s’apparente à une autre mission, fait paniquer ceux qui ne sont pas dans le bois sacré pour lui dire de libérer le tabouret. A cause de leur comportement, le président Ouattara n’a jamais été aimé de sa population encore moins, sa côte popularité, n’a jamais été augmentée et beaucoup de familles dans la population prient pour sa chute. Du coup l’avènement de Thiam leur donne cette aubaine de se réjouir car la, leur fin semble proche. Ainsi beaucoup d’ivoiriens voient en lui, leur nouveau messie, peu importe qui le soutient, l’essentiel c’est de pousser l’équipe de Ouattara dehors.

Quand on leur adresse ces signaux de prudence et de sagesse, ils trouvent que nous sommes contre le président alors que ce sont eux, ses pires ennemis. Ils lui mentent en longueur de journée car quand l’expression libérer les tabourets était en vogue, il ne s’y est jamais prononcé.

Comme si cela ne suffisait pas, ils veulent resservir le syndrome de la xénophobie, du tribalisme et de la religiosité, pour finir par la guerre, mais ce que le président Ouattara oublie, ce ne sont pas ceux qui crient oh seigneur qui rendront compte de sa gestion. Voilà que des ONG françaises veulent tenter des procès contre son épouse pour des biens mal acquis.

Est-ce qui vont rendre leurs tabourets où continuent-ils d’espérer qu’il reste encore des tabourets à libérer?

Soro a libéré le sien, beaucoup l’ont suivi et maintenant c’est silence radio. Avec fougue et tonicité verbale, ça criait fort et c’étaient des applaudissements qui suivaient la réception des tabourets. Mais la roue tourne.

Leur résistance peut soulever certains dossiers comme celui de la CPI. Quand les mêmes ne veulent plus des premiers, ce sont eux qui les poussent à commettre des fautes afin de les envoyer aux derniers jugements. Le camp Gbagbo a séché ses larmes et a eu la chance d’être acquitté, est-ce que ça sera pareil pour les futurs locataires de la CPI?

Pourquoi ce sont eux qui font la palabre de Guikahué, le faisant, ils le mettent dans un embarras, puisque l’homme traverse les pires moments de sa carrière. Ils confirment ce que les autres avaient pressenti que Guikahué n’était pas fiable et clair et qu’il fallait s’en méfier. Ils mélangent trop de sujets en même temps. Mais nous voulons savoir où ils ont mis les premiers tabourets qui ont été libérés.

On ne se moque jamais de celui qui se noie, disait l’artiste Alpha Blondy.

                             Joël ETTIEN

        Directeur de publication :businessactuality.com