Côte d’Ivoire: Pour offrir de l’eau potable, les conditions sont trop onéreuses pour des populations.
Pour offrir de l’eau potable à des citoyens, il y a des conditions trop onéreuses exigées aux bénéficiaires (populations) qui doivent participer à hauteur de milliards de francs et certains citoyens, n’auront jamais de boire de l’eau potable, propre et se contenteront de boire l’eau des rivières, truffée de maladies.
Les conditions pour une eau potable
Pour doter une population de plus de 5000 habitants d’adduction d’eau potable, il faut que cette population contribue à hauteur de 500 000 000 frs de CFA en Côte d’Ivoire ou avoir un membre influent dans le gouvernement. L’eau étant source de vie.
On comprend aisément les raisons qui empêchent certaines localités qui se mettent à l’écart de ce besoin vital. La société en charge de la construction de châteaux d’eau en Côte d’Ivoire, l’ONEP, est formelle qu’il faut une contribution de la population avant tout déploiement de matériels de construction.
Depuis un certain moment, les matières premières agricoles ne sont pas payées et l’état des routes, ne favorise pas le transport des denrées alimentaires à bon port. C’est avec quoi, ces pauvres paysans participeront à la construction de ces châteaux d’eau, pour permettre à ceux-là de consommer de l’eau potable ?
Combien sont-ils les cadres de ces localités qui peuvent cotiser à cette hauteur de cette somme pour permettre à leurs parents de boire de l’eau propre ?
Ainsi, dans les coins reculés des grandes villes, des villages entiers n’ont pas et n’auront jamais de l’eau potable pour espérer vivre longtemps. L’espérance de vie des ivoiriens, se situant autour de 54 ans.
Il y a des maladies et des pandémies liées à la consommation de l’eau sale provenant des rivières, des eaux de ruissèlement pendant les pluies qui tuent des citoyens, mais alors quelles sont les prérogatives de l’état qui est sensé apporter le développement (école, dispensaire, eau potable, route et l’électricité) à ses concitoyens ?
Il faut revoir ce mode de contribution trop exagéré qui ne permette pas à tout le monde de profiter des richesses du développement pour vivre longtemps et en bonne santé.
Il existe encore de nos jours dans certaines localités où le taux de participation aux élections, n’est pas élevé, surtout, ceux qui n’ont pas élu le président de la république, subissent des privations comme l’eau potable, l’éducation, la santé et l’électricité. Ils paient pour leur choix.
Dans aucun pays, le président de la république n’a été élu à 100% au premier tour, mais une fois au pouvoir, agit pour tous ses compatriotes. Nous espérons que les populations feront ou sauront faire remonter leurs besoins au sommet de l’état pour bénéficier des richesses du pays car l’eau est considérée comme source de vie et de non de mort. C’est un droit.
Bientôt, les ivoiriens éliront un nouveau président. Nous osons espérer que ce dernier étendra le développement à tous les ivoiriens, d’où qu’ils se trouvent, sans exception et de calcul politicien.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
