les contre-vérités de M. OuattaraA LA UNE AFRIQUE 

Côte d’Ivoire: pourquoi et comment comprendre, les contre-vérités du président Ouattara.

Quelques origines des contre-vérités du président Ouattara et ses difficultés politiques.

Ouattara et ses contre-vérités

Quand tu sais d’où tu viens, tu es obligé de te justifier en longueur de journée quand le peuple, crie. Même si le rat de nuit ne raconte pas toutes ses mésaventures à son voisin, le voisin sait que le rat sort toutes les nuits. Sans aucune prétention, depuis longtemps, nous avons cherché à comprendre quelques raisons des contre-vérités et les difficultés politiques qui embourbent le président Ouattara. Nous en avons décelé quelques-unes.

   D’où vient M. Ouattara ?

Loin de pérorer sur ses origines, l’homme vient des institutions internationales financières où il a tout appris. Le monde entier est tenu par ces gourous, sans foi ni loi et pourtant, ce sont eux qui régentent ce monde. C’est là-bas qu’il a fait toutes ses études et quelques fortunes en prête-nom parfois pour séduire.

M. Ouattara sait très bien et en âme et conscience qu’entre l’économie, les finances et la politique, l’écart est trop profond. Ils se côtoient sans se toucher. Il a été au sommet des décisions pratiques et inexorables des finances du monde. Même s’il n’était pas associé souvent aux grandes décisions de ses supérieurs hiérarchiques, les ordres qu’il recevait de ces derniers, n’étaient pas du goût de la politique.

Il a eu beaucoup de chance à l’époque, à cause de la puissance du président Houphouët Boigny, qui avait tout de même, son aura interplanétaire. Sous l’ombre de ce dernier, il va être imposé par ces pairs bancaires à lui succéder. La politique puissante du président Houphouët, l’avait beaucoup aidé.

Les tergiversations de M. Ouattara

Alors, comme voir la forêt, ne signifie pas l’avoir traversée, M. Ouattara a cru qu’il pouvait se substituer ou au demeurant, se faire passer pour celui qui avait mieux assimilé les leçons du vieux Houphouët. Au pied du mur, les choses changent de visage et deviennent plus atroces.

Ses amis d’hier, ne sont plus aux commandes, du coup, il devient une proie facile pour ce monde de finances et est obligé de dire souvent des contre-vérités pour espérer redorer son blason à leurs yeux sans tenir compte du peuple ivoirien, qui l’a « élu ».

Quand les Macron lui dictent la marche à suivre, il les suit. Pendant ce temps, il pensait que la politique qui est la gestion des Hommes au quotidien, il la connaissait pour l’allier à sa fonction de base. Eh bien non. Il est comme un rat, face à la mer. Les besoins du peuple s’accroissent et il est le président de la république de la Côte d’Ivoire. Son accession au pouvoir a tout de même occasionné des morts, la Côte d‘Ivoire a connu une guerre civile. Dans son incapacité à satisfaire les besoins des ivoiriens, il s’est carrément isolé, barricadé. Il n’entend plus les cris du peuple et son entourage aussi, ne lui dit pas la vérité.

Le monde de la finance et celui de la politique ne sont pas les mêmes

Le monde des finances, ne connait pas la pitié, la souffrance et le peuple de vient sa vache à lait, les Ouattara sont les bergers. Sauf que si les Ouattara, n’entretiennent pas bien leurs vaches. Ils n’ont pas le droit de faire des fautes, sinon la sentence est immédiate.

Il sait que le monde des finances, n’a pas pitié ni d’état d’âme. Parmi tous ceux qui décident le monde et du monde, aucun africain, n’y figure et les chefs d’état africains, sont obligés de s’accrocher à leurs pendants, le président français. Si la France dicte ses lois à ceux-là sans tenir compte de leurs gabegies, ce n’est pas fortuit, donc ceux-ci désirent modifier, changer leur constitution pour se maintenir au pouvoir. Le maître ferme ses yeux. Ce cercle vicieux, véreux préfère les anciens qui ont appris que de nouveaux qui ne connaissent pas les règles du jeu, comme les Laurent Gbagbo, Patrice Talon, qui peuvent à tout moment, secouer les essaims d’abeilles. C’est pourquoi, en Afrique, les chefs d’état durent au pouvoir.

Quant au président Ouattara, il sait qu’il n’a plus les pieds sur les pédales et pour se justifier, il est obligé de dire des contre-vérités pour s’enfoncer dans ce que ses compatriotes, appellent le mensonge.

Entre la politique et les finances, le rapport dominant-dominé est tel, qu’aucun président africain ne peut échapper à ces règles. Donc, on ne peut pas remplacer un Ouattara par un autre financier formaté par et pour leurs soins.

                                                                                        Joël ETTIEN

           Directeur de publication : businessactuality.com     

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