Côte d’Ivoire: trop d’immeubles s’écroulent sur des habitants.
Les effondrements des immeubles deviennent récurrents à Abidjan et des interrogations s’imposent. Même si, on ne peut pas individuellement déployer des équipes de contrôle sur les chantiers de construction, il convient aussi que, quand il s’agit des immeubles, que les équipes techniques des mairies et du district autonome d’Abidjan, à qualité de contrôler les travaux de construction, fassent diligence.
Trop d’effondrement d’immeubles à Abidjan
La semaine dernière, un immeuble s’est écroulé sur des habitants à Treichville; les victimes n’ont pas fini de pleurer qu’un autre, celui-là à Angré, aussi vient de se briser, car sa fondation mal faite et les travaux non contrôlés par des experts en la matière. Il en faudra combien d’immeubles qui tombent pour prendre des mesures ?
Les immeubles se construisent sans réel respect des mesures de la résistance du sol et pour des immeubles de plus de trois étages, il n’y a pas de grue pour le transport des matériaux lourds en hauteur et ce sont des employés qui sont commis à ces tâches. On les voit depuis le rez-de-chaussée, lancer des seaux de sable, les cordes rattachées à des branches en hauteur qui tirent les briques, des fers pour les faire remonter. Trop de folklore qui finit par ne pas tenir sur ses jambes et ces immeubles finissent par s’écrouler en tuant des pauvres occupants et voisins.
Il faut faire appliquer les mesures de construction et les moyens rentrant en ligne de ses constructions, sinon, l’état fera toujours partir la ministre de la solidarité, Myss Belmonde Dogo, pour la remise des petites enveloppes pour soulager les victimes. Après Treichville, en passant par Angré, dans le quartier huppé de Cocody, on ne sait pas à quelle commune le tour.
La vigilance des services techniques et du ministère de la construction doit être de mise, car il s’agit des vies humaines et ce n’est pas parce qu’on veut se faire plein d’argent, qu’il faut construire des immeubles là où le sol ne peut qu’en contenir moins. Il vaut mieux prévenir que de chercher à guérir.
KOUDOU Anselm
Correspondant permanent à Abidjan
