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Côte d’Ivoire : Une éventuelle candidature du président Ouattara fait débat, notre analyse.

Le débat sur une éventuelle candidature du président Ouattara fait rage et les quotidiens proches de son parti politique en font leur choux gras. Ce que nous en pensons.

On dit souvent que c’est celui qui porte son bagage qui en connaît le poids et seul, devant sa glace, on peut mesurer la pesanteur de la vie et prendre sa décision. En effet, l’homme reste l’homme et rien n’est éternel. C’est vrai que l’homme a réalisé soit à crédit ou avec l’argent propre sorti des caisses de l’état ivoirien, des acquis multiformes.

On reconnaît en lui, celui qui fait suivre à la lettre, les consignes en ce qui concerne la réalisation de ces travaux titanesques. Ses traces sont tellement visibles, que s’il n’avait pas pris de l’âge, on ferait partie de ceux qui voudraient qu’il reste encore au pouvoir, mais hélas, l’homme reste l’homme et rien ne lui est éternel.  Si ce sont que ses œuvres, elles parleront de lui aujourd’hui, demain et pour l’éternité. Il y a une vie après la politique et celle-là, c’est quand on ne l’a pas encore goûtée qu’on croit que la politique reste et demeure la meilleure.

On a droit à un repos et le sien est bien mérité. Comme dans un film western, à la fin, il y a toujours un combat féroce entre le brave et le chef bandit qu’il finit dans le sang à se faire vaincre. Il est pourtant le président de la république et à la fois, de son parti politique le RHDP, à ce titre, aucune crainte ne devrait surfer sur ce beau monde, mais on les comprend, pour ceux qui lui doivent tout ce qu’ils ont engrangé tout le temps de leur existence au pouvoir, pour ceux qui vivent sous son ombre et ceux espèrent que sans lui, leur ascendance politique serait difficile. Mais, l’homme reste l’homme.

Quand il n’est pas dans son milieu et qu’on lui pose la question, il reconnaît le poids de l’âge et des responsabilités et désire passer la main, mais une fois en terre ivoirienne, au milieu des siens, il subit une telle pression, qu’il se dédit et aux yeux du monde, on le traite de menteur, d’incohérent, de fourbe et son image prend des coups dans le monde. Ouattara a fait ce qu’il pouvait et grâce à ses résultats, il n’a plus besoin de faire campagne, mais il y a aussi ce que dit sa constitution qu’il doit absolument respecter.

Il y a ce que nous voyons et les réalités internes corporelles, mais tout homme politique de cette envergure périt par son entourage qui n’est jamais satisfait et veut toujours avoir plus, en autorité comme en avoirs.

Quand on a eu le plaisir de se retrouver, il faut savoir se quitter, dit l’adage. On en ferait partie si et seulement si, il ne plombait pas sous le poids de l’âge et que nous lui voudrions un bon repos. Il a toujours souhaité se mettre au compte de sa fondation qui porte son nom, que ses nombreux fils, le comprennent et le laissent aller rendre d’autres services ailleurs.

On dit que si on veut s’en tenir à la nouvelle constitution votée en 2016, il a droit à un autre mandat certes, mais l’environnement politique sous-régional qui fait des bousculades et les critiques vont encore ternir son image, si on le force à tenir la dragée haute.

Qu’on veuille lancer des pétitions, qu’on organise des meetings géants de mobilisation et de sensibilisation, si on aime l’homme, on doit attendre qu’il prenne sa décision pour en faire débat. Pour le moment, nous sommes loin des comptes, mais s’ils en parlent, c’est pour préparer les esprits à fédérer à leur cause, mais bon, ce n’est que notre avis, mais au moment venu, on entrera dans le débat s’il y a lieu.

                             Joël  ETTIEN  

      Directeur de publication : businessactuality.com

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