Blé Goudé en colèreA LA UNE AFRIQUE 

CPI: Blé Goudé agacé, alerte ses amis devenus ses adversaires.

Le mécontentement de Charles Blé Goudé ne serait-il pas justifié ? Blé Goudé n’est pas content de ce que ceux qu’il croit être ses compagnons de lutte, le conspuent et prient pour qu’il élise domicile en Hollande. Il l’a fait savoir dans une déclaration dont le contenu est digne d’intérêt et d’écoute pour ceux qui prendraient son calvaire comme dans une pièce de théâtre.

Blé Goudé en colère

Depuis plus d’un an, sans raison apparente, il est coincé dans une capitale qu’il n’a pas souhaité y élire domicile et pour certains, ils le qualifient de drôle ou s’en saisissent pour se faire des places car sa présence étoufferait certaines ambitions. On ne peut pas parler de paix et de réconciliation et minimiser le fait que certains grands animateurs de la vie sociopolitique ivoirienne ne peuvent pas accéder au sol de leur pays. Alors, il serait inconséquent que certains qu’il considérait comme des siens, jubilent à sa souffrance et donnent même l’impression que son existence serait un handicap pour parvenir à leurs fins politiques.

Pour l’heure, pour tous ceux qui suivent son évolution, l’homme ne chôme pas et il forme ses responsables et militants. Ce que bon nombre de partis politiques ne font pas, Blé Goudé forme ses lieutenants et cela est un actif à sa connaissance et à sa maîtrise de la chose politique. Tantôt, on lui prête des intentions de s’éloigner de son mentor, Laurent Gbagbo, tantôt, on le lie à madame Simone Gbagbo, mais, l’homme veut rentrer dans son pays.

Comme il est écrit dans les écritures saintes: “ Que ceux qui n’ont jamais pêché, lapident la femme prostituée qui s’est approchée de Jésus, pour lui demander sa clémence.” Qui peut se prévaloir saint dans cette politique ivoirienne ? Et pourquoi pour un simple passeport, ce qui est un droit pour lui, devient si compliqué ?  Voilà qu’il dit dans sa colère, qu’il aspire un jour devenir président de la république de son pays la Côte d’Ivoire, on ne lui a pas laissé le temps de descendre au pays qu’ils le forcent à décliner ses ambitions. Et puis, en politique, qui ne fait pas de concession, d’alliance pour avancer ? Le président Houphouët Boigny ne disait-il pas que la politique, c’est la saine appréciation des choses bonnes ou mauvaises du moment ?  

Maintenant s’il rentrait, puisqu’il est au courant de tout, quelle attitude auraient ceux qui souhaitent sa mort politique ? Il n’est pas content et ses nouveaux ennemis ou adversaires n’ont qu’à se tenir prêts car un oiseau mort dans l’arbre, ses plumes finissent par tomber pour attirer l’attention des gens, à plus forte raison un tel leader qui est attendu pour poursuivre ou apporter sa modeste contribution à l’animation politique de son pays.

Vivement que la remise de son passeport soit une surprise et qu’il atterrisse sur le sol de son pays dont il a envie de fouler.                             

Joël ETTIEN
                                Directeur de publication: businessactualuality.com

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