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Culture: Quand on ne veut pas la respecter, on tombe bien bas.

Si les différents pouvoirs n’avaient pas eu peur de la culture et qu’ils l’écoutaient, il n’allait jamais avoir de guerre, de trouble à la cohésion sociale. Quand on ne veut pas la respecter, on tombe bien bas et les ivoiriens en savent quelque chose.

La culture ne ment pas. Elle est tellement pure que ceux qui la pratiquent, quand on les voit, on a l’impression qu’ils sont sous des formes de dépression mentale. Ils ne sont pas humains qu’en étant hors et en voulant obéir à cette culture, on les apparente souvent à des fous, en tout cas, pour ceux qui la comprennent.

Pourtant la culture est une véracité pure, naturelle et sincère. Elle ne ment pas, alors que les politiques adorent se fourber dans des contre-vérités que la culture déteste. Comme facteur d’union, elle n’a rien à prouver là. Quand on écoute les chansons, souvent elles attristent, bercent, orientent, indiquent et proposent des solutions, mais les décideurs les écoutent sans les intégrer.

La culture est un moyen thérapeutique qui guérit toutes sortes de troubles mentaux, sociaux. C’est elle qui conçoit la paix, qui désigne la sérénité et la tranquillité qui combattent les perturbations, les troubles, mais on ne veut pas lui donner son pouvoir de s’insérer convenablement et nous tournons dans le faux pour vivre à  l’écart.

La culture est la plus vieille et elle est la mère de toute l’humanité, mais on ne lui donne pas sa place.

Quand on entend ceux qui la connaissent, qui l’ont apprise de manière à la vénérer qui, malheureusement sont très peu, ils font des plaidoyers parce qu’ils savent ce dont elle est capable quand on l’écoute.

La culture ne ment pas et surtout quand on veut s’en servir pour tronquer et travestir son environnement, on le paie cash, c’est pourquoi, il y a des conflits, des guerres. Et même là aussi, ces fauteurs de troubles, l’écoutent pour semer le désordre.

La culture est un ciment. Elle ne se plaint jamais, mais quand ça n’arrange pas, on la met loin.

On est grand que si on respecte sa culture et celle des autres. Les religions importées tentent de l’écarter de la raison, mais elle est là, triste, mais elle est là. Qui peut parler de paix sans se référer à la culture ? Le président Houphouët Boigny aimait tellement le Zaouli qu’elle est rentrée dans le cercle fermé du choix de l’UNESCO. 

Des chansons peuvent être faites en agni et des anglais, des arabes, etc peuvent l’interpréter, c’est ce qu’on appelle, l’interprétation. Ainsi donc, elle est source d’union et de rassemblement. On ne peut pas comprendre les paroles de ceux qui la pratiquent, mais le son, accompagné de ses instruments, font bouger tout le monde.

Le président Bédié ne disait-il pas que le message d’un artiste est plus qu’un discours politique? Mais pourquoi quand il s’agit de la mettre en pratique, on l’écarte ?

Tout ce qui nous arrive, la culture les a révélés à travers des chansons et autres œuvres, mais hélas.

Alpha Blondy n’a plus de thèmes presque, parce qu’il a tout dit dans des chansons, mais qui l’a écouté.

La culture est préventive, conciliante. Si les hommes politiques lui obéissait, oui, ils doivent lui obéir car elle est naturelle, intemporelle, historique, l’humanité serait comme un délice. On l’a tellement isolée, mais elle est tellement la mère qu’elle accepte tout, mais il faut l’appliquer et la respecter, nous verrons ses merveilles.

C’est celui qui est impure qui a peur de la culture qui ne ment pas et qu’on finit toujours par l’associer à la recherche de la paix, de la cohésion sociale quand tout est pourri, mais elle répond. Heureusement que beaucoup en ont conscience et qui la valorise, comme la Fondation de Kané Sondé.

                         Joël Ettien 

  Directeur de publication: businessactuality.com

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