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Décès: Les circonstances du décès de la fille de Henriette Lagou

La fille de madame Henriette Lagou est morte d’un malaise en Espagne. Depuis quelques jours, la famille de Lagou Henriette ne fait que pleurer et surtout, la maman Henriette.

Décès de la fille de Henriette Lagou

Sa fille qui avait été en fonction diplomatique à l’ambassade du Brésil, avant de se retrouver en Suisse où elle exerçait en sa qualité de diplomate, a quitté le monde des vivants. Étant l’unique fille de sa mère Henriette Lagou, les deux étaient tellement complices, proches, inséparables, confidentes. Les deux femmes s’aimaient tellement mutuellement que, à chaque fois, quand sa fille allait la voir à Abidjan, sa maman l’accompagnait. Les deux allaient rarement à Daoukro, leur ville natale, les raisons: “la prudence”.

Ainsi pour les fêtes de fin d’année, la fille se rend en famille. Tout s’est bien passé que les deux, de commun accord, ont décidé de regagner la Suisse en transitant par l’Espagne. Une fois en terre espagnole, les deux dames décident de se restaurer, ce qui est normal. Elles entrent dans un restaurant et dans la joie, les deux offrent aux yeux des gens une telle complicité qu’elles attiraient des regards.

Franchement, Lagou Henriette, pour la sécurité de sa fille, n’acceptait jamais qu’elle s’éloigne d’elle; ainsi, elle ne fréquentait pas les bars, restaurants abidjanais. Il faut dire qu’elle n’a rien d’autre sur terre que sa fille, l’unique, son œuf, son joyau, sa raison de vivre. On comprend les raisons de la prudence et de la surveillance à l’égard de sa fille. Elles choisissent de rentrer dans un restaurant et passent leur commande. Tout se faisait dans la joie des deux complices, maman et fille. C’était une escale pour se rendre en Suisse. 

A peine le repas terminé, un malaise se manifeste chez sa fille. Au départ, elle pensait à une indigestion, alors que la pauvre fille était en train de passer ses derniers instants avec sa mère. D’un petit couac, maman se voit dans l’obligation de faire appel à des secours. 

Arrivée à l’hôpital, en dépit de toute l’ingéniosité, la fille rendit l’âme sous les yeux de sa mère. Mettez-vous à sa place. Elle est toute seule face à ce drame et ses larmes ne suffisent pas pour ramener sa fille en vie, son souffle s’est éteint, son cœur ne bat plus et l’évidence, c’est la mort, l’irréparable.

Qu’est-ce qu’elle va dire à Niamien N’goran, le père de sa fille ? Qu’est-ce qu’elle aussi dira aux autres membres de  la famille, sans oublier le personnel de l’ambassade qui ne verra plus celle qui aimait son travail et qui, à cause de sa mère, se faisait discrète ? Henriette Lagou, continue de pleurer, mais jusqu’à quand, chère madame ? On nous fait entendre que la dépouille se trouve encore en Espagne, sans doute pour les formalités d’usage, pour son transfert en Côte d’Ivoire.

C’était son unique enfant et elle aussi, elle n’en a pas fait pour qu’après ses obsèques, sa progéniture tente de combler le vide. Elle était très mignonne, avec ses beaux yeux et son visage large comme, l’étendue d’un jardin d’Eden. Elle est partie avec sa beauté.
                                                           

Joël ETTIEN
                Directeur de publication: businessactuality.com

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