L'école en Côte d'IvoireA LA UNE AFRIQUE 

Education nationale/Côte d’Ivoire: Il faut réveiller et stimuler les génies.

Comment créer une émulation pour produire de l’excellence, du talent et du génie dans les écoles ivoiriennes ?
Le sujet sensible que nous engageons, n’est pas seulement limité, à notre seul savoir mais ouvert à tous, surtout à ceux qui ont la charge de la réflexion sur le fonctionnement de l’école ivoirienne, qui se cherche des repères.

Il faut d’abord et avant tout des responsables conscients du retard, de la léthargie et de l’abomination de l’éducation en générale et de l’excellence en particulier. Sur ce constat, nous sentons, une réelle motivation des nouveaux responsables de l’éducation.

Dans un pays, tout le monde n’est pas bête et c’est parce qu’on ne propose rien de bon que la médiocrité s’installe. 

D’abord, il faut revenir aux fondamentaux traditionnels de base pour stimuler les enfants. Il faut créer des récompenses pour les meilleurs enseignants et surtout les encourager par des salaires qui les motivent à se sortir pour donner le meilleur d’eux-mêmes. Donner le crédit à l’enseignant qui va lui éviter le copinage avec les élèves et se faire respecter parce qu’il se sentirait protégé par des lois solides.

Pendant que les petits asiatiques dorment en classe, parce qu’il n’a pas encore trouvé la solution de son invention, en Côte d’Ivoire, c’est la danse en classe, même quand l’enseignant n’est pas encore arrivé, au lieu de se servir des livres pour des révisions, c’est la fumée, la drague entre les élèves. C’est en Côte d’Ivoire où draguer les filles et les garçons est synonyme d’excellence dans les lieux scolaires.

Il faut remettre la conscience à la place du favoritisme qui crée de l’exagération car tout excès porte ennuis. Il faut créer un espace de respect entre les élèves et les enseignants si et seulement si, on veut tendre vers cette excellence devenue cette denrée rare, pourtant à portée de main, il suffit d’une seule volonté politique ferme et sans ambage, la crainte va s’installer et comme ça, les fenêtres de la considération s’ouvriront sur la qualité de la production scolaire.

Si la base de l’éducation est faussée, quel citoyen le système veut produire, former ?

Si ce n’est pas fait à dessein pour abrutir ou ouvrir le pays sur les autres nations pour venir spolier ses valeurs, et que les erreurs du passé sont à regretter, il faut reconsidérer le fonctionnement actuel de l’éducation. En dépit des assises, le mal est très profond, alors si le pouvoir le regrette, qu’il fasse amende honorable pour remettre les pendules à l’heure, en créant des émulations pour sélectionner les bons de demain, à réhausser la technologie qui manque pour la révolution industrielle que le pays attend. A moins que ce ne soit de la gabegie, du volontarisme. Les élèves méritants doivent recevoir de la part de l’État, des primes d’encouragement.

A la fin de l’année par exemple, il faut procéder dans les cours de ces écoles, la proclamation des admis, pour marquer les esprits. Sinon, nous nous sommes rendus à la direction de l’éducation nationale de Yopougon, la DRENA (direction régionale de l’éducation nationale et de l’alphabétisation Abidjan 3), il y existe encore hélas des fonctionnaires consciencieux qui offrent un très accueil, une écoute pour aider à l’orientation des parents et qui craignent les mesures prises par leurs hiérarchies.

Nous saluons la disponibilité et la courtoisie de M. Konan Brou Kévin du service d’information et d’orientation, qui se met à la place des parents pour les aider dans leurs démarches sans aucune nervosité, comme ailleurs. Ces genres d’agents, sont rares dans les bureaux où, c’est la nervosité qui plane.

Si à partir du primaire, on décèle du génie, il faut les orienter vers des filières techniques pour les aiguiser à la recherche pour produire des inventions. Le personnel administratif existe, c’est maintenant, les enseignants de qualité, que le système recherche.  

Ce n’est qu’à ce prix qu’un parent qui voit son enfant primé nationalement, pour servir de modèle aux autres enfants en manquent de leaders et de référents, pourra se dire que faire un enfant intelligent, n’est pas vain.                                                 

Joël ETTIEN
                    Directeur de publication: businessactuality.com

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