FICTIONS 

Elle se croyait tromper et en voulant se venger, se fait piéger. Lisez l’histoire.

Elle se croyait trompée et en voulant régler ses comptes à son mari, elle se rendit compte qu’il n’y avait rien de tout cela et pourtant le mal était déjà fait. Que faut-il dire ou faire pour retrouver son foyer avec cette souillure ?

L’histoire qui va suivre est une réalité sauf que nous avons changé pour garder l’anonymat.

Nicole et Bruno sont de grands amoureux et mariés depuis plus de 10 ans. Ils se comprennent comme une ampoule dans une andouille. Bruno voyage beaucoup et sa femme Nicole, à un moment n’arrive plus à supporter le rythme de l’absence de son mari et elle va multiplier ses amitiés avec des femmes célibataires qui, dans le fond, gardent une grande jalousie, mais qu’elle ne sait pas.

Au nombre de 4 femmes, ,elles vont commencer à faire ce qu’on appelle les « gos du show » et Nicole va tomber dans ce lot de femmes désoeuvrées sentimentales, mais elles savent tellement masquer leur jeu. Quand elles sont à des endroits où elles doivent se faire respecter, elles ne perdent rien pour attendre. Toujours bien habillées, ces femmes n’ont pas besoin de faire de la publicité, c’est elle qui vient à elles. Bruno est parti pour trois semaines en Afrique du Sud pour affaires. Nicole a tout d’une femme mariée. Elle est heureuse et a tout ce qu’une femme digne, respectable et honorée a pour sa vie au quotidien.

Le mardi 23 mars, Bruno pose un gros baiser sur le front de sa femme qui se trouve entre le sommeil et le réveil et ouvre la porte principale. Il descend prendre le taxi qui l’attend en bas de l’immeuble. En route, deux heures de temps après, il appelle sa femme pour lui indiquer son parcours. Il ne fait rien sans lui donner toute l’assurance et il lui promet qu’il prendrait deux semaines de vacances pour qu’ils aillent en vacances loin de la capitale française. Il opte pour la Côte d’Ivoire, tout précisément dans la ville balnéaire de San-Pédro où la plage est encore vierge inexploitée, avec un calme reposant qui offre des moments de rêves à ses pensionnaires.

Le coût des deux billets d’avion lui a valu 2400 euros, la location de la voiture, puisque d’Abidjan à San-Pédro, c’est une petite bonne centaine de kilomètres, 800 euros, la réservation de l’hôtel et du séjour, 1670 euros. Un voyage tout confort donné, mais elle ne le sait pas, il veut lui faire la surprise. C’est dans l’avion qui concocte tout ce projet romantique. Il en est fier et l’avion vole, vole toujours très haut. A terre, sa femme va recevoir ses nouvelles amies qui vont découvrir son intimité dont elles rêvaient de voir pour mieux la juger. C’est chose faite.

Elle leur prépare un bon plat avec les bons vins que son mari dispose dans sa cave. Les bons vins de Bordeaux.  C’est presque la fête chez Bruno en vol pour un voyage qui va lui prendre plus de 8h. Il dort, il se réveille, l’avion ronfle dans ses oreilles et c’est le nuage bleuté qui lui donne l’impression que l’avion est statique.

Chez lui, à la maison, ce sont des découvertes. La salle de toilette qui est soigneusement soignée, pour ne pas nous répéter. La chambre à coucher d’un luxe insolent que les nouvelles amies de Nicole découvrent pour un couple noir à Paris. C’est du jamais vu, sans compter ses parures, robes, pagnes, montres de valeur, chaussures hors normes, vraiment Nicole est une femme heureuse.

Ainsi, ses nouvelles amies vont lui concocter un plan et la rassurer de sortir avec un de leurs gars, célibataire. Quand elles finissent, le soir, direction Boulogne, dans les bois, un coin sélecte où on ne trouve que des gigolos masqués en hommes dignes. La soirée se passe comme si c’était en l’air. Nicole découvre ce coin pour la première fois et n’y croit pas à ses yeux. Solange appelle le gigolo en question et le briffe de ce qu’elle est une nouvelle recrue. Elle a du pognon et son mari n’est jamais là, mais il la gâte. Elle a de l’argent, mais manque de sexe.

Le clown est heureux et se dirige vers Nicole pour l’inviter à danser sur la piste avec ses lumières complices tamisées, et les deux s’entrelacent et Nicole est aux anges. Le même soir, ses deux nouvelles copines font semblant de se retirer avec chacune son homme et ainsi, Nicole va se retrouver dans les bras d’un inconnu.

Ils prennent le taxi, direction le domicile de cet inconnu. Il est 2h du matin. Tout s’endort et c’est le moment tout indiqué aux amoureux de passer à l’acte. Nicole sent qu’elle a trop bu et a besoin de se reposer mais, elle a besoin de sexe que son mari lui offre irrégulièrement. A peine entré, il jouit et il sent la fatigue. 

Il croit pouvoir compenser ce manque de sexe par les cadeaux en tous genres. Mais il parait que cela ne suffit pas pour une femme. Finalement, on ne sait pas ce que veulent les femmes, quand elles n’ont rien, elles se plaignent, quand elles en ont aussi et que le sexe ne suit pas aussi, c’est problème.

Le gigolo prend sa douche sous un air de musique sensuelle et invite sa proie d’en faire autant. C’est qu’elle fait et ils vont s’asseoir un instant dans le canapé, le temps de prendre un dernier verre de liqueur aux amandes douches d’Antilles.

Ils sont en peignoir, les deux. Le temps que le gigolo prend pour parcourir tout le corps de sa dulcinée d’un soir. Elle se laisse faire et en ce moment précis, plus de Bruno, ce qui compte pour l’instant, c’est sa satisfaction libidineuse et elle sera copieusement servie puisque, le gigolo possède. Ce qu’elle n’a jamais vu de sa vie, puisque son homme de Bruno est juste à la proportionnelle.

Dans les prélimaires, elle touche le sexe et elle se rend compte d’un gros bouzouka, mais elle se retient. Ainsi, il l’invite après l’avoir faite mouillée et c’est dans le canapé que tout doit se dérouler et il est 3h45. Il la fait coucher délicatement sur le canapé et lui enlève son sous-corps et elle se retrouve nue? Jusque-là, elle ne pense même pas à son mari, parti pour leur vie à une mission où il vient d’atterrir et il n’arrive pas à la joindre pour lui dire qu’il est arrivé. Il met sous le compte d’un sommeil et prend sa douche et étendu lui aussi, le sommeil l’emporte.

A Paris, le gigolo travaille le corps de sa femme. Ils se débattent pour pénétrer le sexe de ce dernier, quelques difficultés s’invitent mais, le gigolo, comme un maestro, accompagne de lubrifiant et hop, Nicole sent pour la première fois entre ses jambes, la brûlure dont elle a tant entendu parler, mais jamais expérimenter. Le gigolo comme s’il était sur un vélo, pédale, accélère et je ne jouit pas. Nicole commence à sentir du mal à la place du plaisir. Pour une seule prise, le gigolo met plus de temps et le plaisir se transforme parfois en douleur intense, mais Nicole se laisse faire.

Son téléphone éteint ne fait qu’inquiéter son mari. Cette attitude ne fait pas partie de Nicole, elle est dans une nouvelle expérience sexuelle et sent des douleurs-plaisir entre les jambes comme si le gigolo la déviergeait. Ils ont fini le premier round et son type se lève pour lui préparer un petit déjeuner bien lourd, des œufs, oignon, tomate, fromage, assorti d’un café. La grande Nicole a du mal à se lever, mais il lui faut car il fait jour. Il est 7h.

Elle fait un effort pour aller prendre son bain, mais sent toujours des douleurs. Heureusement que son mari est parti pour deux semaines, mais elle est dans le doute, faut-il reprendre l’expérience ou ne plus y penser, ses copines sont là, pour l’entraîner dans cette dérive.

Comme elle n’a pas d’obligation, elle se donne le temps, dans la souffrance. Nicole n’a pas d’enfant et elle en cherche avec son mari et cela dure et elle est inquiète. Pour ses deux grands rapports sexuels extraconjuquaux, ils n’ont pas été protégés, est-ce un oubli, mais elle n’y a pas pensé avec l’intensité que se produisait dans son corps.

Le dernier avec l’antillais, qui l’a plus fatiguée que le premier, elle s’est fait piéger. Une petite caméra était suspendue dans la pièce qui filmait tous leurs ébats amoureux, mais elle ne le savait pas, qui se donnait à coeur joie dans ses frénésies. Elle répondait à tous les mouvements qui l’interpellaient et elle était à l’aise, même si souvent, elle devenait maladroite, et que le deuxième gigolo redressait, mais elle suivait la cadence. En dépit de ce moment libidineux, elle s’en sort avec quelques blessures sur les parois des lèvres de sa partie intime. Elle est épuisée et pour les prochaines sorties, elle les décline, elle ne se sent plus bien dans la peau. Ses deux copines lui conseillent de ne pas solliciter le conseil de leur médecin de famille qui pourrait tout dire à son mari et l’orientant vers un autre.

Ce dernier surpris de ce qu’il voit sur sa nouvelle patiente, lui conseille de porter plainte contre le ou les auteurs qui ont abusé d’elle et que ce n’est pas normal, c’est un viol. Elle pleure et demande les ordonnances et que pour la suite, elle verra. Il lui prescrit des antibiotiques et des pommades à appliquer sur les parois des lèvres et qu’elle ne recommande plus ces pratiques sinon, elle risque de s’abîmer.

Les quelques jours qui ont suivi, son mari revient de son voyage et il ne reconnaît plus sa femme qui est devenue pâle, les lèvres embauchées, le regard hagard et il passe à l’offensive pour en savoir. Il pose des questions et elle dit que c’est un palu mal soigné depuis l’Afrique qui s’est subitement enclenché en elle, d’après les examens. Il n’y croit pas, mais il n’a pas de choix. Comment un palu mal soigné peut se déclencher chez quelqu’un qui a quitté l’Afrique il y a plus de dix ans ? Il est vraiment inquiet. Il voit beaucoup de médicaments antibiotiques dans le sachet, mais sa femme lui dit que c’est un palu mal soigné.

Quelques jours qui ont suivi, il reçoit un coup de fil d’une des deux copines de sa femme. Voici leurs conversations:

  • C’est monsieur Bruno?
  • Oui, c’est moi
  • Comment allez-vous allez ?
  • Je vais bien, merci. C’est qui s’il vous plaît ?
  • Je suis une amie à votre femme. Est-ce qu’elle est à côté de vous ?
  • Non, elle est couchée, ne se sentant pas bien
  • C’est justement pour ça que je vous appelle.
  • Ah bon
  • Oui. Je vous écoute
  • Promettez-moi que ce que je vais vous dire restera entre nous.
  • Promis, mais je vous comprends pas
  • Vous allez me comprendre monsieur Bruno
  • Connaissez-vous bien votre femme ?
  • Pourquoi cette question ?
  • Parce que je détiens des films sur elle, qui vont vous choquer
  • Des films sur ma femme ?
  • Oui monsieur Bruno
  • Ah bon, et comment dois-je les avoir puisque c’est le but de votre appel ?
  • Promettez-moi que cela n’agira pas sur des décisions
  • Madame, je ne connais pas et vous m’appelez pour me dire que vous détenez des films sur ma femme, j’aimerais bien savoir de quels films, il s’agit.
  • J’ai besoin de vous rencontrer
  • Me rencontrer ?
  • Oui monsieur Bruno
  • C’est aussi sérieux à ce point ?
  • Oui Bruno
  • Ok, là, je suis en place et quand est-ce que vous voulez cette rencontre ?
  • A votre convenance
  • Ok, demain
  • Où ?
  • A La Défense 
  • C’est trop vaste La Défense 
  • Disons Porte Maillot, au Méridien
  • Ok, ça marche
  • Comment pourriez-vous vous reconnaître? 
  • Je vous ferai signe
  • Ok, madame on se dit à 12h
  • Ça marche

Son coeur bat à la chamade mais il garde en secret cet entretien, sans dire à sa femme qui dort profondément.

Le lendemain, ils se rend au rendez-vous de la dame et Dieu merci, comme il n’y a pas souvent beaucoup de noir dans le hall, ils se retrouvent facilement.

Ils vont prendre place dans l’espace café du hall et ils passent des commandes.

La copine de quelques jours de sa femme s’est bien mise sur ses 31.

Les deux sont assis face à face, son café devant lui et son verre de jus d’orange pressé pour elle.

Après les échanges, la dame lui sort la vidéo et sa femme en pleins ébats amoureux, avec des cris de jouissances qui le transcendent. Il prend son calme et passe à la négociation pour l’obtenir. Il ne lui pose pas de question, tellement choqué.

Bruno, je ne suis pas une commerçante ou une escroque, juste pour vous aider à connaître les autres facettes de votre femme. Sa main tremble. Ses yeux larmoient, mais il cherche à se maîtriser.

Elle lui transfère la vidéo et les deux se séparent.

Assis dans sa voiture, il revoit le film, même lui qui a sa femme, jamais, il ne l’a fait crier à ce point. Il appelle son avocat et passe le voir avant de regagner son domicile. Il veut demander le divorce et montre la vidéo à son avocat qui tombe des nues.

Il va doucement et arrive à la maison. Sa femme est réveillée et assise au salon en train de regarder la télé.

Il vient lui déposer le téléphone devant elle et elle se voit en train de gémir. Elle se relève automatiquement. Presque comme un tétanos, elle est figée, bloquée et réalise qu’elle vient de se faire avoir.

Elle n’a pas de mots et les deux sont assis chacun de son côté et attendent la réaction de l’autre. Cette réaction ne vient pas.

Elle rentre dans la chambre et se met à pleurer. Elle ne sait pas qui appeler de ses deux amies. Elle n’a pas pris le téléphone non plus de son dernier gigolo. Elle ne sait quoi faire.

Son mari non plus. Les deux sont dans la maison qui est devenue électrique, le premier qui parle, gâte tout. Elle revient dans le salon, et voit son mari le visage complètement mouillé de larmes. Il n’a jamais trompé sa femme, ce n’est pas les occasions qui lui ont manqué, mais par fidélité à sa femme, il ne s’est jamais laisser tenter. Il ne comprend pas. Est-ce une habitude de sa femme ou qu’est-ce qui n’a pas marché. Les interrogations se bousculent dans sa tête. Aucune réponse ne pourra le rassurer. Le délit est trop flagrant.

La faute est trop lourde. L’avocat appelle sa femme pour un rendez-vous. A ce rendez-vous, il lui montre la vidéo et l’intention de son mari de demander le divorce. Elle n’a pas de mots pour exprimer ses maux.

La santé commence à s’améliorer. L’atmosphère à la maison a radicalement changé, plus de communication et son mari dort désormais au salon.

Elle n’a plus la force d’appeler ses deux copines qui l’ont piégée. Elle fait le tour dans sa tête qui bourdonne sans issue. Elle est en train de perdre son foyer. Est-ce que son mari continue de la regarder nue, en plein ébats ? Elle n’ose pas lui demander de lui transférer la vidéo qui se trouve dans son téléphone.

Deux semaines après, son mari prend son vol pour une mission et elle décide de revoir le médecin, cette fois de la famille. A l’examen, on lui annonce qu’elle porte une grossesse. Elle n’en croit pas à ses yeux, elle qui cherche un enfant, mais pas dans ces conditions. Nicole est porteuse d’une grossesse qui n’aura pas de père car celui avec qui, elle a contracté ces rapports, elle ne le verra jamais et ce n’est pas non plus son mari, qui reconnaîtra cet enfant.

Elle qui croyait que son mari la trompait et qu’elle voulait se venger, se trouve devant un dilemme et attend vos conseils.

                                              Joël ETTIEN

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