Les coups de force en AfriqueINVESTIGATION 

Afrique: Pourquoi ne pas songer à la fabrication de l’armement made in Africa ?

Nous sommes à plus de 70 ans d’indépendance et jusque-là, aucun pays africains n’est capable de fabriquer un seul fusil pour sa défense et tous se tournent vers les occidentaux qui, souvent, leur vendent de la camelote. A quand l’autonomie de cette Afrique ?

C’est en Afrique qu’on compte à l’infini des docteurs et dont certains chôment. Pendant ce temps, des réelles priorités se font sentir dans le quotidien de ces africains, pourtant, des docteurs se mettent à grever parce qu’ils ne trouvent pas du travail, des docteurs. Si ces africains ne sont pas capables de fabriquer par eux-mêmes leur propre armement, quand est-ce qu’ils seront libres ? Nous allons ensemble vous exposer quelques remarques ahurissantes sur le fonctionnement des africains.

D’abord, revenons en arrière dans les années de lutte contre l’oppression des occidentaux. Que faisaient les africains ? Aucun d’entre eux n’était docteur, mais ils fabriquaient leurs propres fusils pour leur défense, beaucoup ont résisté, comme les Samory Touré etc. Ils ont été vaincus certes, mais parmi eux, il y avait tout de même des forgerons, des orfèvres, des bijoutiers, ils ne connaissaient pas le savoir des blanc, mais ils leur ont résisté.

Nous sommes à l’air de tous les défis modernes. Des écoles poussent partout mais ceux qui en sortent sont des docteurs en géographie, histoire, grammaire, mais jamais des talents qui peuvent s’enfermer dans des laboratoires pour fabriquer des outils de défense. Pourquoi les pays comme la Côte d’Ivoire, le Togo, le Burkina, le Mali et le Bénin par exemple, ne se retrouveraient pas pour se partager les inventions ?

Si les autres tiennent encore l’Afrique, c’est aussi simple à comprendre, ils ont des armes de destruction à plier des genoux. Comme c’est lourd, la Côte d’Ivoire peut accepter de sélectionner les meilleurs étudiants inventifs, il y en a, c’est parce qu’on ne veut pas les encourager, à leur soumettre avec l’aide de certains pays amis,  de venir les former à l’effet de pouvoir fabriquer des armes made in africa, ce n’est ce biais seulement que ces africains recouvriront leur liberté entière, leur souveraineté derrière laquelle tous aspirent.

La Côte d’Ivoire peut créer son usine d’armement, le Bénin peut ouvrir son école de renseignements généraux, le Mali pour autre chose allant toujours dans le sens de la coopération pour tout ce qui concerne la possession des armements propres à l’Afrique, soit issus du talent de la jeunesse africaine.

Le dire paraît aléatoire, une fiction, parce qu’il s’agit de l’Afrique infantilisée depuis longtemps et qui a peur de s’auto défendre avec ses propres outils de guerre. Si aujourd’hui, les africains courent derrière le groupe Wagner, ce n’est rien d’autre parce qu’il possède des armes et si ces armes étaient fabriquées sur place par les africains eux-mêmes, quiconque leur ferait du chantage ? Il faut oser comme les autres, l’ont fait et ce n’est pas la volonté qui manque, mais l’armoire-penderie pour ce continent, la foi, la confiance et la détermination.

Si on n’a pas d’amour pour quelle que chose on ne peut pas, prendre des risques pour son évolution et son développement. Les présidents africains font semblant mais, ils ont leur priorité ailleurs. Les anciens présidents aimaient l’Afrique et se sont battus pour le prouver, mais actuellement qui se disent des experts, des économistes de renom, etc., sont formatés à servir les autres que de s’occuper des réels problèmes africains, surtout, l’armement. On ne peut pas demeurer sempiternellement dans des discours pompeux, qui ne riment à rien, si ce n’est pour appauvrir ce continent riche qui va devenir le champ de bataille des autres.

Ce que les autres ont fait pour être des leaders mondiaux en matière de guerre, pourquoi les africains ne seraient-ils pas capables d’en faire pour qu’à chaque fois, ils fassent toujours recours aux mêmes qui viennent tout prendre pour aller chez eux, en laissant ces africains, dans la dépendance. Arrêtez de former des docteurs littéraires, mettez aussi l’accent sur les génies africains pour fabriquer des armes.

Nous reviendrons sur ce sujet capital.

                                  Joël ETTIEN

   Directeur de publication: businessactuality.com

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