Financements, crises: la Côte d’Ivoire demande plus d’implication à l’OCI
A Abidjan, pendant deux jours, lundi 10 et mardi 11 juillet, une cinquantaine de ministres des Affaires étrangères, membres de l’Organisation de coopération islamique, se rencontrent.
La Côte d’Ivoire a été choisie pour présider cette 44e session pendant un an. Au menu, plusieurs rencontres bilatérales politiques et économiques et réunions à huis clos.
Depuis son adhésion en 2002, c’est la première fois que la Côte d’Ivoire organise et préside le conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de coopération islamique (OCI). L’homme du jour, c’est le ministre ivoirien, Marcel Amon Tanoh. « Cette organisation est traversée par quelques conflits entre pays. Donc nous ferons en sorte que chacun mette de l’eau dans son vin, si je peux ainsi m’exprimer, pour faire en sorte que dans l’intérêt du rayonnement de l’organisation et de la paix dans notre région, les divergences puissent être réglées par le dialogue », a-t-il déclaré.
Même si rien ne filtre, la crise du Golfe, qui oppose l’Arabie saoudite au Qatar, est l’un des sujets politiques de la rencontre.
Plus d’investissements de la Banque islamique de développement
Autre volet : le développement économique. Organe de l’OCI, la Banque islamique de développement (BID) privilégie ses partenariats africains. Son directeur Bandar al-Hajjar se déplace pour la première fois sur le continent depuis sa nomination en 2016. « Depuis sa création en 1975 jusqu’à nos jours, la Banque islamique de développement a octroyé 127 milliards de dollars, dont 20 milliards consacrés à l’Afrique », a-t-il indiqué.
Selon le président ivoirien, Alassane Ouattara, le taux de décaissement pour les projets doit être amélioré. La Côte d’Ivoire n’a reçu à ce jour que 10 % des montants promis par la Banque islamique de développement.
rfi Afrique