Le Pr Nicolas Agbohou se bat pour exiger la suppression du franc CFA.

Depuis plus d’une vingtaine d’années, le Pr Nicolas Agbohou, enseignant et spécialiste de la monnaie, n’arrête pas de faire des propositions pour quitter le franc CFA qui est une monnaie coloniale pour créer soi-même sa propre monnaie, il faut le tester un jour pour voir si ses recommandations sont réelles et applicables.

L’auteur du livre: « le franc CFA, l’euro contre l’Afrique », n’arrête pas d’attirer l’attention des décideurs du sort des africains noirs qui consomment encore les détritus de la colonisation et propose même des solutions, mais comme tous les présidents africains ont fait leurs fortunes avec ce franc colonial, leur silence donne l’impression que le Pr Nicolas Agbohou ne serait pas un homme normal qu’il serait atteint d’une grave maladie. Il faut l’essayer. Ce qu’il dit n’est pas bête si et seulement si, les africains veulent avoir leur autonomie, c’est une des grandes décisions qui peut faire bouger les lignes.

Il nous apprend qu’en Centrafrique et dans bien d’autres pays, des fonctionnaires ne sont pas payés depuis de longs mois et ce n’est pas normal.

Il vient de faire une autre sortie où il persiste et signe que pour changer la monnaie, c’est en trois jours si la volonté politique se manifeste.

Tenez, il propose que pour sortir du franc CFA qui est la monnaie coloniale qui plombe le développement de ses consommateurs, il faut trois jours:

Le premier jour, le gouvernement au cours d’un conseil de ministre, prend d’abord conscience que le franc CFA est nocif pour le développement et qu’il faut le remplacer, en prenant un projet de loi. Ce projet de loi est ensuite présenté aux députés émanation du peuple pour un vote, ça c’est le deuxième jour et si le projet est adopté enfin le troisième jour, la monnaie se trouve sur le marché tout en étant logée dans une banque centrale qui coiffe toutes les banques nationales.

Si les décideurs font la sourde oreille, c’est parce qu’eux tous ont engrangé de fortes fortunes et assujettis à la France, qui font tarder à provoquer ce séisme économique. Par contre, l’alliance du Sahel peut s’appuyer sur lui pour voir la faisabilité de cette opération qui, quand il en parle, on l’impression que c’est de la magie, tellement les africains s’y sont habitués et y comme ils ont peur de prendre risque, ils font le jeu de la France qui continue de payer ses dettes sur le dos des africains par le biais du franc CFA.

Même changer de paradigme sur ce sujet aussi pose problème, pourtant ce sont les africains qui tournoient depuis des siècles dans une zone monétaire qui les ruine. Pour l’imprimer ce sont les fonctionnaires français qui le font, pour convoyer dans les pays africains, c’est toujours eux, ce qui veut dire que de la fabrication, au transfert chez les africains à tous ces échelons, l’état français est gagnant sur tous les plans, alors pour une fois, il faut tester les propositions du Pr Nicolas Agbohou qui ne demandent pas trop d’effort. C’est juste une volonté politique et le tour est joué.

Sinon à l’écouter, il n’est pas fou et c’est parce qu’il ne l’est pas, qu’il faut essayer sa thérapie pour voir si, elle peut guérir la souffrance des africains qui consomment quelque chose qui les détruit depuis des siècles et dont ils ont peur, de s’en débarrasser, mais les BRICS peuvent avoir besoin de lui, pour aider ceux des pays africains qui désirent quitter le franc CFA, considéré comme mortifère, de s’affranchir, mais là encore, il faut de la volonté politique.

Désormais, nous allons relayer quelques aspects du combat du Pr Nicolas Agbohou afin que tous ceux qui nous suivent comprennent la nécessité d’être libres car tout peuple qui dispose de sa propre monnaie est un peuple libre au vrai sens du terme.

Que peut un peuple si ceux qui ont son destin en mains, ne pensent pas VOLONTÉ POLITIQUE, c’est-à-dire, prendre des décisions allant dans le sens de l’amélioration des conditions de vie de ces derniers qui leur ont confié leur destin à gérer?

Nous rappelons que le Pr Nicolas Agbohou est enseignant à l’université de Versailles, il est ivoirien et se bat depuis des décennies pour faire prendre conscience aux africains que la monnaie qu’on appelle le cfa est un danger pour leur développement.

                              Joël ETTIEN 

       Directeur de publication: businessactuality.com