France-Afrique, quel bilan ?A LA UNE AFRIQUE 

France-Afrique: Depuis les indépendances, quel bilan tirer des partis politiques?

Quel bilan tirer du fonctionnement des partis politiques en Afrique et notamment en Côte d’Ivoire? Depuis que la France a concédé son indépendance aux africains qui dépendent de ses consignes, elle a imposé son mode de fonctionnement politique à ses colonies et on constate que c’est contre productif, mais que faire?

C’est le manque de courage de faire un vrai bilan pour en tirer les conséquences qui pose des problèmes politiques en Afrique et surtout en Côte d’Ivoire qui donne un semblant de stabilité. Les partis politiques n’ont jamais été sincères et honnêtes dans leur combat politique pour leur pays respectif. Pour qu’un des leaders se décide à devenir président de sa république, il est contraint d’avoir ou de solliciter l’aval de la France-Afrique qui est camouflée au ministère des affaires étrangères français qui jauge et a le dernier mot. Les africains croient que leur choix sera respecté, après les élections ce qui est archi faux.

Les résultats appartiennent aux « profitos-situationnistes » et il ne se passe jamais d’élections en Afrique sans qu’on ne compte des milliers de morts et des dégâts importants. Ainsi, depuis plusieurs décennies, c’est le même scénario quand il s’agit de l’application de la démocratie à l’occidentale, pendant et après la proclamation des résultats. De protestations en revendications, c’est de la défiguration sociale, mais à la fin, les forces de l’ordre matent le peuple qui range ses regrets et déboires dans sa botte. 

Leur modèle de choix ne peut pas s’appliquer en Afrique francophone, mais les africains donnent cette impression de ne pas avoir le choix et ils subissent car après tout ce sang versé, « l’élu » prend ses fonctions au grand désarroi du peuple. Il n’y a jamais de petites élections en Afrique sans dégâts, mais jusqu’à quand, les africains tireront les conséquences? 

Il n’y a jamais eu de spécialistes africains des questions françaises et c’est toujours eux qui s’arrogent des droits de perler au nom des africains et tout ça, c’est au nom de leur démocratie mortifère, mais les africains ont tellement subi qu’ils ont peur de prendre de la graine. Qui mieux écrit et parle correctement la langue française que les africains qui prennent des gants quand ils doivent s’exprimer dans la langue de Molière? Malheureusement, il n’y a plus d’ingrate que la France politique qui donne l’impression que l’Afrique ne compte pas dans son économie et ne représente qu’1%, mais alors pourquoi refuse-t-elle de quitter le continent quand la situation l’exige?

La peur du gendarme français a radicalement changé en Afrique, mais il faut aussi que ce changement soit à tous les niveaux. Les partis politiques ont tous trahi l’Afrique, parce qu’ils n’ont jamais été capables de poser les vrais problèmes qui bloquent le développement de ce continent, surtout côté francophone et tout en dérision qui plaît aux dirigeants pour le peu qu’ils se croient bénéficier de la protection de la France, à travers ses bases militaires installées dans certains pays.

Le partage des gains n’est pas à la faveur des africains, mais à la France qui refuse de se conformer aux exigences immédiates et aux mutations profondes. Comme elle n’aime que le langage de la violence, il faut lui servir ce plat.

Le changement qui s’opère, il faut bien tenir la barre car à tout moment quand la France se trouve dans cet état de déséquilibre, elle passe par un troisième larron africain qui fout le bordel pour tout débrayer, comme quoi, la démocratie n’est pas respectée, elle est foulée aux pieds et d’un coup d’inattention, le pire se produit.

Le sujet sur le dysfonctionnement des partis politiques en Afrique est tellement divers que nous avons voulu l’ébaucher succinctement, afin de donner du grain à moudre à ceux qui se déterminent à mener ce combat qui n’est pas proscrit, mais qui demande de la bonne volonté et du courage. Les partis politiques ont tous failli et sont à la base des problèmes du blocage des africains.

                             Joël ETTIEN

       Directeur de publication : businessactuality.com

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