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France-Afrique: Le retard des africains provient du Quais d’Orsay.

Si aux élections présidentielles à venir au Sénégal, le groupe des Macky Sall remportait la victoire, qu’est-ce qui se passerait dans ce pays ? Ousmane Sonko annonce déjà les couleurs qu’il est candidat aux prochaines élections présidentielles de 2024. Il met en garde toute tentative d’arrestation arbitraire et le peuple sénégalais, n’est pas comme les autres en Afrique.

Bientôt la présidentielle au Sénégal

Il n’est pas encore parvenu à ses fins, qu’il lance des avertissements à la France. Il dit à la face du monde que dès que les résultats sont proclamés en sa faveur, il enverrait des soldats sénégalais aider les maliens à enrayer les terroristes.

Il n’est pas loin de se trouver des nouveaux alliés, comme les BRICS car pour lui, les anciens comme la France ont montré leurs limites.

Les séngalais sont dans une lutte réelle pour leur indépendance, parce qu’ils ont des vrais leaders. Le président Macky Sall sait qu’il doit faire très attention et surtout la France qui a beaucoup de gros intérêts dans ce pays. 

Récemment lors d’une manifestation de colère, le peuple sénégalais s’en est pris à tout qui était à l’effigie de la France, dont certaines étaient parties en fumée. Ce peuple doit faire réfléchir à la France-Afrique qui se croit détentrice de ces pays africains. Le Mali vient de leur claquer la porte et les autres pays cherchent des leaders charismatiques pour leur emboîter le pas. Il faut bien que ça commence quelque part et si c’est par le Mali, voilà ce que celui qui conduit l’opposition au Sénégal lance comme avertissement.

Sonko a été élu député et il a réussi à convaincre certains nouveaux députés à se ranger de son côté et qui fait perdre la majorité absolue au camp présidentiel. La détermination de Sonko rassure la population sénégalaise qui le pousse à aller à la recherche de leur liberté.

La nouvelle Afrique doit-elle s’inscrire dans sa logique avec ces jeunes loups qui n’ont peur de rien et qui foncent comme des taureaux ? Force est à la majorité et à la volonté absolue. Si les autres ont réussi ou réussissent, ce n’est pas les autres qui vont se laisser conter. C’est pourquoi, la France doit en tirer les grandes leçons et se mettre à discuter que de vouloir tuer des milliers d’africains parce qu’ils ont compris, qu’avec elle, ils n’avancent pas.

Maintenant, les pays africains francophones veulent  discuter et défendre leurs intérêts à l’ONU, sans que la France le fasse à leur place. Il faut bien oser. On dit que celui qui ne risque rien n’a jamais rien et que c’est celui qui joue au lotto qui gagne au lotto.

Le président sénégalais Macky Sall est prévenu. Ceux qui arrivent ne sont pas pour une alliance avec la France et si les futures élections présidentielles sont truquées, le pays va s’embraser. Si ce n’est pas le souhait du camp de Macky Sall, il est temps de réfléchir avant de poser des actes mortifères. En cas de victoire de l’opposition, le Sénégal va changer de paradigme.                                                 

 Joël ETTIEN
                          Directeur de publication: businessactuality.com

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