La France rapatrie CompaoréINVESTIGATION 

France-Burkina: maintenant que la France rapatrie, et si c’était la fin de la France-Afrique, et le frs cfa?

 Et donc la France rapatrie ?

La France rapatrie François Compaoré

Si la France aujourd’hui rapatrie ceux qui pensent être à l’abri chez elle, quelle leçon retenir ? Le petit frère de l’ancien président Blaise Compaoré, sera extradé vers son pays d’origine, le Burkina Faso pour réponde de ses actes commis pendant le règne de son grand frère.

Emmanuel Macron est vraiment décidé à mettre fin à certaines pratiques de la France-Afrique, mais pas pour le franc CFA.

Si les cachettes d’argent et de matériels des autorités africaines sont supposées être des vols ou biens mal acquis pendant que les arabes se coulent douce, que doit retenir toute l’Afrique noire ? Les qatari ont tout acheté à Paris, même le club de football, qui est le fleuron du football français, le PSG et que ces arabes continuent, sans cri ni rengaine, il faut que les africains, retiennent cette grande leçon.

Donc, on peut être rapatrié de France si on a le statut de réfugié politique ?

Le monde a évolué. J’en connais qui pensent être à l’abri et qui prennent le malin plaisir de défier le président Macron.

Revenons sur les faits du petit frère de M. Blaise Compaoré, François. Doit-il être le seul dans le cas à répondre de ses actes devant la justice de son pays ? Le feuilleton de la recherche des auteurs de l’assassinat du président Thomas Sankara, où en est-on ?

J’avais eu la chance de rencontrer quelques semaines avant sa mort le confrère Zongo, dans un petit café de Ouaga, pendant que je logeais à Dagnoin. Je commençais mes études de journalisme et nous nous sommes rencontrés. Il sentait sa mort venir et il me l’avait fait sentir.

Mais, j’avais cru que, se serait le président Blaise lui-même qui commanditerait cette mort. Dans le quartier de Ouaga où j’étais logé, le caveau à ciel ouvert de Thomas Sankara, non loin d’une église catholique. La cité faisait peur d’une pesanteur lourde qui rodait autour de lui. Mais il s’était fixé cet objectif d’investiguer. Il aimait ce qu’il faisait. Il était d’une humilité que si on ne l’a jamais vu, on le dépasserait au coin de la rue.  

Qui était le journaliste assassiné, Zongo?

Zongo était ce revenant qui affrontait, provoquait ses assassins. Son journal n’était pas lourd, pas plus de dizaine de pages, d’une qualité médiocre, mais les informations qui y étaient, étaient d’une densité qui réveillait même les cadavres. Il était fascinant Zongo.

Il était induit de cette rage que je savais que son esprit allait rattraper son assassin. Il sera bientôt en route et c’est le petit frère de celui que tous les burkinabés attendent, son tour. En calcinant le corps de Zongo et de ses amis qui payaient le prix pour ne pas les dénoncer, l’esprit de Zongo va agir. En Afrique, je commence à admettre que vraiment les morts, les vrais ne sont pas morts.

Zongo a surplanté le président Sankara qui n’est pas capable de motiver les ivoiriens à rapatrier son assassin qui se trouve loger chez eux. Zongo a réussi ce que personne n’osait et sur ce coup, félicitations au président Macron.

Désormais, les tueurs froids sauront qu’ils ne seront plus les bienvenus en France.

                                                                                 Joël ETTIEN

                            Directeur de publication : businessactuality.com

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