Guerre Russie contre UkraineA LA UNE MONDE 

Guerre Russie-Ukraine: DE L’ÉQUILIBRE DE LA TERREUR À L’INCERTITUDE .

Le « bluff » est une arme de guerre certes, Mais dans le cas d’espèce, il faut être prudent. Les atouts militaires de la Russie sont indéniables et ne sauraient être mis en doute et les Puissances occidentales en sont réellement conscientes, d’où la prudence observée. 

L’intervention militaire russe en Syrie, n’a t’elle pas mise en déroute la coalition OTAN qui avait pour objectif principal la chute de Bachar Al-Assad ?
Ce conflit, au-delà de toute considération à valeur de symbole pour le reste de l’humanité, d’aucun parleront d’injustice par rapport à une attaque lâche et sans réelle raison contre un pays dit faible.  Et pourtant, les raisons sont bien plus profondes. 

Je parodierais Diane Ducret, auteur de la Cité Interdite au Mont Saint Michel, pour dire qu’on n’entreprend pas une telle guerre si on n’a pas au fonds de soi, une énigme à percer. Sortons de nos émotions pour mieux apprécier ce qui se passe sous nos yeux. 

Des sanctions occidentales à la réaction Russe, c’est à s’y méprendre à un jeu d’échec que nous assistons. Des changements notables sont entrain de s’opérer au niveau économique, diplomatique, géostratégiques, les secousses de ce séisme mondial ont des répercussions jusqu’en Afrique, (sous-région ouest Africaine). Au delà donc de la faible Ukraine, un nouveau monde se dessine . Quelle posture l’Afrique doit-elle adoptée pour ne pas sortir de là encore plus affaiblie ? 

LA POSTURE DE LA MATURITÉ BASÉE SUR NOTRE HISTORICITÉ. 

Il nous revient d’adopter une posture claire sur le plan diplomatique, mais également des attitudes transversales sur le plan économique. Cette guerre a déjà et aura forcément des répercussions sur nos pays, qu’on le veuille où pas. 

Pro-Russes ou Pro-Occidentaux, il nous faut avoir pour points de départ les faits historiques que je citerais ici : l’esclavage, la colonisation et le néocolonialisme débridé dont nous sommes actuellement victimes. Ayons de la mémoire et sachons tirer les leçons de notre historicité. L’Afrique devrait profiter de cette situation pour s’affranchir de certaines lourdeurs liées à un passé douloureux. En la matière, la ligne Médiane s’impose, une troisième voie permettant de sortir des confrontations pouvant mettre en péril notre Humanité. 

Le débat reste ouvert et des voix plus averties et mieux outillées sauront nous proposer des démarches mieux élaborées pour une Afrique plus sereine, celle qui représente l’avenir de notre planète. 

JLB

Citoyen ivoirien de la généreuse terre d’Éburnie. 

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