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Guinée-Bissau: Attention, les vieux démons veulent revenir.

On ne confond-t-il pas la démocratie au désordre, en Guinée-Bissau ? En dehors de quelques propos que le président Embalo Umaro tient qui parfois déplaisent à certains de ses partenaires, il a été élu pour cinq ans et il est le président de la république. Vouloir un coup d’état serait de trop pour ce pays aux souvenirs tristes.

Depuis son arrivée au pouvoir, une nette évolution se fait sentir, les salaires sont payés, quelques rues de la capitale et des routes à l’intérieur du pays sont en train de connaître des bruits des moteurs de Caterpillar pour leur bitumage. Pour un pays qui revient de si loin, cela ne doit pas susciter de la jalousie dans le camp de Simoes son adversaire qui veut à tout prix tout remettre en cause.

On ne confond-t-il pas la démocratie au désordre, en Guinée-Bissau ?

On se demande ce que veut réellement Simoes Pereira, dont l’esprit patriotique manque de logique. Pourquoi, en vouloir tant au président Umaro Embalo qui de l’avis de tous les guinéens fait un travail remarquable ?

Depuis quelques mois, une cabale triste est menée par le camp du candidat perdant Simoes Pereira et son parti politique le PAIGC contre le président Umaro Embalo. On lui prête de vouloir assassiner l’activiste avocat Luis Vaz Martins. On se souvient qu’à la suite de son cuisant échec, Simoes Pereira avait prédit le chao à son pays, c’est-à-dire, qu’il ferait tout pour mettre en place, un plan pour éliminer le président élu Umaro Sissoco Embalo. Est-ce qu’il pense vraiment à son pays qui sort de sa léthargie chronique ?

De quelle vengeance veulent-ils Simoes Pereira et son parti politique au moment où la Guinée-Bissau retrouve sa croissance et attire l’attention des investisseurs ? Dans d’autres pays africains, le président le mettrait aux arrêts. Mais le démocrate Umaro Embalo, laisse faire car il estime que de là où vient son pays, de tels actes n’ont plus droit de cité. La liberté d’expression à tout le monde est devenue à ses yeux la plus importante pour montrer la vitalité démocratique mais hélas, le PAIGC se barricade dans sa mauvaise foi.

S’il veut occuper la tête de l’opposition, ce qui serait une bonne chose, a-t-il besoin d’une formation politique dans ce sens ? Car un opposant a pour rôle de dénoncer et proposer des solutions et non utiliser ou se servir des armes comme moyen d’expression. C’est du passé ces genres de comportements.

De mémoire de tout guinéen, c’était la CEDEAO qui se substituait au président pour régler ses problèmes à cause de l’instabilité chronique que le pays connaissait. Aujourd’hui, Embalo a réussi à renouer avec la CEDEAO et la communauté internationale au point où il a convaincu 11 chefs d’état qui sont venus en visite d’état à Bissau, sans oublier le premier ministre portugais. Le président ivoirien, M. Alassane Ouattara lui doit une visite d’état, d’amitié et de travail, quand vint ce Coronavirus.

L’activiste avocat Luis Vaz Martins qui s’auto-flagelle par des élucubrations de tentatives imaginaires d’assassinat orchestrées par le président de la république, que gagnerait le président Emablo à l’éliminer ?

La mayonnaise ne peut pas prendre parce que Umaro Sissoco Embalo est à pieds d’œuvre pour remettre son pays sur le chemin des grandes nations. Il a redonné à son pays le crédit, le respect et n’eût été le Coronavirus, l’association des médecins africains constitués en France serait venue proposer son savoir-faire et son expertise au pays.

Pourquoi, Simoes Pereira veut absolument faire reculer son pays par ces vieux démons de coup d’état et que la CEDEAO ne puisse pas dire mot ?

Pourquoi pousser l’assemblée nationale à produire des communiqués donnant cette nette impression que le président Embalo serait un assassin et en voudrait tellement à Luis Vaz ?

Un autre coup d’état planerait-il sur la Guinée-Bissau ? Il faut que la CEDEAO prenne ses responsabilités pendant qu’il est encore temps, que de venir jouer le pompier après.  C’est le petit serpent qui devient gros quand on ne le tue pas tôt.

La prochaine fois, nous vous parlerons de ce qui se produit sur le terrain qui est à la faveur du peuple et que Simoes et son parti politique le PAIGC veulent remettre en cause. Un mandat présidentiel en Guinée-Bissau ne dure que 5 ans, ils sont pressés, où vont-ils ?

                                               Joël ETTIEN

         Directeur de publication : businessactuality.com

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