Côte d’Ivoire: Peut-on faire la démarcation entre l’homme politique et son idéologie?
Peut-on faire la démarcation entre l’homme politique et son idéologie ?
Peut-on dissocier l’homme politique et son idéologie ?
Le culte de la personnalité et la confusion idéologique créent des ambiguïtés et des perturbations au sein de notre processus démocratique. Encore, il faut que ceux qu’on vénère, soient attentifs, sensibles et se conduisent comme de vrais bergers pour conduire le destin de tout un peuple qui n’est pas éclairé mais non, ils ne le méritent pas/plus et ils sont suivis dans l’égoïsme et la mal-droiture.
Par constat, tout leader politique devrait avoir pour souci, la lutte pour le bien-être de ses militants et de son pays, mais en Côte d’Ivoire, la plupart de ces leaders politiques, ont tellement failli qui s’accrochent au pouvoir, non pas pour leurs militants mais pour eux-mêmes et pour leurs parents. Les autres parents pauvres les suivent sans aucun avenir.
Le président Houphouët a laissé le PDCI RDA, pour que ses successeurs s’en servent pour améliorer la condition de vie des ivoiriens, mais depuis sa mort à ce jour, les héritiers du vieux ont mis le feu dans son riche héritage. L’idéologie du vieux est chantée comme dans une chorale, mais jamais appliquée de manière sincère et ils tournent en rond et leurs militants avec.
Ils ont oublié que le vieux n’avait fini pas de construire et de bâtir la nation, que leur palabre est venu ravager tous ses acquis. Ils chantent les slogans du vieux comme des élèves du cours primaire qui récitent sans savoir même articuler les syllabes, si ce n’est le peu de mélodie qu’ils fredonnent.
La vénération de l’homme politique et son idéologie
Ainsi, à force de vénérer certains politiques qui n’en valent plus la peine, parce que leur temps est dépassé et promouvoir de nouvelles têtes pensantes, ils en ont fait tellement de frustrés que la vie politique ivoirienne est devenue très amère et insipide. Ça continue, hélas !
Si le président Gbagbo, est resté dans les esprits et l’histoire, c’est l’injustice qui lui a été causé qui lui en a valu d’un martyr. S’il était resté jusqu’à la fin de son mandat, on en dénombrerait ses failles pour appliquer ses premières lignes qui ont fondé le FPI.
Aujourd’hui, certains confondent l’idéologie au culte de la personnalité au point où, qui dit PDCI RDA dit Konan Bédié, qui dit RDR (RHDP) est obligé de citer le nom de Ouattara et au FPI, la division fait revenir la nostalgie du président Gbagbo et pour lui, ça se comprend.
De cet amalgame, ces personnalités se croient investies de puissances hautement spirituelles dépassant même Dieu. La plupart se croient invincibles et marchent sur la vie des autres sans aucune redevance. Alors peut-on faire la différence entre l’homme politique et son idéologie.
Le culte de la personnalité, crée la confusion dans les esprits et tue l’Afrique.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
