La Côte d'Ivoire serait-elle en guerre ?CÔTE D'IVOIRE 

Insécurité: Le pays renoue t-il avec la barbarie ?

L’insécurité revient au galop en Côte d’Ivoire. Au moment où l’ivoirien croyait que tout était rentré dans l’ordre et qu’il pouvait vaquer tranquillement à ses occupations et les élèves aller paisiblement à l’école, les microbes et d’autres bandits de grands acabits refont surface, refaisant revenir les mauvais vieux souvenirs.

Sans compter ces jours-ci, les braquages meurtriers, le banditisme revient défrayant la quasi-totalité de la stratégie des forces de l’ordre. Nous signalons que les prisons sont surpeuplées et qu’il va falloir en construire pour loger tous ces locataires qui croient survivre en tuant.

Le retour des microbes dont on croyait rangé dans les vieux placards, a perturbé les élèves du lycée d’Anyama hier jeudi en plein cours avec leurs machettes et couteaux, sans raison. Les renseignements pris, ces mineurs qui ont besoin de centre d’accueil et de formation, se disent oubliés par le pouvoir. Comme s’ils étaient une corporation régalienne.

Comment de petits délinquants peuvent agir sans aucune crainte des lois en vigueur ? Qui sont donc leurs parrains et quelles sont les raisons de leurs agressions?  Agissent-ils pour le compte de qui pour qu’on en finisse pas avec leur nuisible existence?

Comment se donner ce courage de rentrer dans un établissement scolaire, en pleine journée, au moment où les élèves sont en cours, sortir des machettes et couteaux pour leur demander de vider les salles de classes ? La scène a été horrible d’entendre le cri strident de ces élèves qui se sentaient abandonnés et qui couraient dans tous les sens.
Tant que la sentence ne sera pas rude, exemplaire, ces gamins drogués feront toujours chanter le pouvoir. Il faut donner des instructions formelles aux forces de l’ordre de sévir avec leur dernière énergie, on se comprend.

Il faut mettre fin à tous ces désordres, la Côte d’Ivoire se trouve enfin sur le chemin de l’assurance, si toutefois, les autres prisonniers recouvraient la liberté. Il ne faut pas encourager ces violences qui ternissent l’image du pays.

                                       Atchory Alexandre

                           Correspondant permanent à Abidjan

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