La Côte d’Ivoire évite de justesse une crise diplomatique aux frontières franco-britanniques.
La Côte d’Ivoire a évité de justesse une crise diplomatique aux frontières franco-britanniques à la suite d’un mandat d’arrêt international lancé par le président Ouattara à l’endroit de Franklin Nyamsi.
On se rappelle, le gouvernement pour traquer le cyber-activiste Steve Biko, a dépêché le Grumman présidentiel et il a été extradé et désormais croupit dans la prison de Yopougon. Le vieux qui se trouve à Korhogo ou la vieille qui est à Bongouanou, les deux n’ont rien vu venir dans la solution des problèmes et ne savent pas qui est cet individu pour lequel, on a dépensé de l’argent pour le chercher en Mauritanie.
Le porte-voix de Soro Guillaume en Europe, Franklin Nyamsi a échappé à son tour à une extradition, en se rendant à Londres pour une conférence. Le drame dans cette histoire, c’est que la victime est d’abord naturalisée française, donc, étant sous la protection diplomatique française, il sera très délicat et difficile de l’extrader.
Ce qui est dommage, c’est que le pouvoir ivoirien ne pourra pas communiquer sur le sujet pour donner sa part de vérité ou de mensonge, mais lui, Franklin Nyamsi, se donne à cœur joie de donner sa version des faits et cela ternit l’image du pays, de son président et des ivoiriens.
Pour l’instant, il y a plus préoccupant que ces actes de règlement de compte personnel qui n’ont rien avoir avec la réalité quotidienne des ivoiriens. Il critique, la seule solution, c’est de corriger ce qu’il reproche et le même sera obligé de le reconnaître et venir vanter des mérites, mais vouloir dépenser autant d’argent alors que la population se plaint de sa facture d’électricité trop élevée, il ne le faut pas.
On aime tellement notre pays, quand on entend ces genres d’informations, nous avons mal au cœur. D’ailleurs, le vrai démocrate, c’est celui qui écoute les critiques et qui s’améliore car il ne voit pas tout, si ce n’est ceux d’en face pour lui faire des suggestions sociales.
Nyamsi dit que c’est le président Ouattara qui a lancé contre lui, un arrêt international par les services d’Interpol, mais ça coûte des fortunes ces genres de missions confiées à cet organisme qui a besoin de l’argent pour rapatrier l’individu, pendant ce temps localement, il y a des difficultés qui noircissent le lendemain des ivoiriens. Depuis que l’incident s’est produit, il est le seul à donner sa version, mais silence radio du côté présidentiel ivoirien, ce qui veut dire que c’est sa version qui va cristalliser les mémoires.
L’Angleterre, n’est pas la Mauritanie, encore moins la France. Et, en France aussi, la justice étant autonome, beaucoup d’actes juridiques ont été lancés contre lui et qui ont échoué parce que la justice n’est pas aux ordres. Nous pensons qu’il y a plus urgent que ces actes de peu d’intérêt social. En plus, Soro qui est son mandant négocie à entrer dans son pays, quand ces actes se posent, cela laisse songeur et suspect, non, il faut mettre l’accent sur la recherche des solutions et renforcer la confiance auprès de la population à qui on sert de la violence que de la vérité et du concret.
L’Angleterre a remis le passeport à Nyamsi pour dire qu’il peut aller comme il veut sur son territoire car elle n’est pas là pour empêcher la liberté de la parole, la suite. C’est lui Nyamsi qui est rendu fort.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
