Rivières ivoiriennesCÔTE D'IVOIRE ENVIRONNEMENT 

La couleur des rivières revient à la normale.

La couleur des eaux dans les rivières et fleuves ivoiriens a repris sa texture naturelle. Il y a bien longtemps que l’exploitation abusive et anarchique de l’or, a provoqué, un changement de couleur dû à l’utilisation du Sianure, un produit toxique, qui a tué les poissons et mettre fin aux activités des pêcheurs. 

Après les pluies abondantes de ces derniers moments qui ont donné, la couleur normale des eaux dans les lits des rivières et fleuves ivoiriens, la vie doit reprendre.

Ceux que le président Bédié avait qualifiés d’orpailleurs clandestins, ne le sont plus, puisqu’ils agissent à visage découvert et provoquent des tensions dans les villages, quand on veut les déguerpir. On sait où les trouver pour les déguerpir et protéger les forêts ivoiriennes. Ils ont pratiqué ces exploitations sauvages au vu et au su de tous et voilà l’état dans lequel, la forêt ivoirienne se trouve. 

C’est au cours d’une mission d’investigation à Guibéroua que nous avons constaté la réelle couleur des eaux des rivières que nous avons traversées. La vie reprend ses droits et on l’a senti dans ces rivières.

On se souvient des heurts qui se sont passés à Kokombo, village situé à quelques kilomètres de Toumodi, une ville de province ivoirienne. Pour déguerpir les orpailleurs, les forces de l’ordre se sont heurtées à la population complice où on a dénombré des morts.

On ne peut pas s’inviter dans un village si on n’a pas l’autorisation des autorités villageoises ou des cadres de ce village qui sont les exploitants et n’utilisent les orpailleurs pour exploiter l’or pour eux, sinon, comment comprendre cette opposition des villageois quand les forces de l’ordre, désirent de faire leur travail ?

On accuse trop l’État de sa complicité dans ces destructions massives, mais pourquoi s’opposer quand cette dernière veut agir ? La couleur est devenue normale dans les eaux ivoiriennes. Il appartient donc aux forces de l’ordre ivoiriennes, de veiller et poursuivre ces orpailleurs qui ne sont plus clandestins. Les poissons pourront revenir pour permettre aux pêcheurs ivoiriens de reprendre leurs activités.

Joël ETTIEN
                        Directeur de publication: businessactuality.com

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