Paul Pogba assis sur un terrain de jeuA LA UNE AFRIQUE 

La jalousie tue des familles.

Dans certaines grandes familles, la jalousie tue ceux des enfants qui s’en sortent, surtout chez les noirs. Un matin, j’ai écouté le footballeur togolais Adebayor raconter sa mésaventure avec sa propre famille, qui, malgré tous les efforts en leur endroit, frères et soeurs et surtout de sa maman, ils n’ont eu qu’un seul souci, comment le ruiner et le faire tomber. Il n’a pas arrêté d’offrir maisons et voitures à ceux-là qui lui en voulaient terriblement, la fin, il a su tirer son épingle du jeu et garder son aura. 

Il y a le cas de Paul Pogba. C’est la tristesse qui n’a pas de nom. Découvert parmi ces milliers fils d’immigrés, pour son talent footballistique qui nécessite autant d’efforts, il a su glaner des lauriers pour son pays de naissance la France. Il a fait la gloire du football français, en équipe nationale et pour une jalousie, ses propres parents l’ont descendu en lui enlevant l’échelle et aujourd’hui, seul contre tous, il rame à contre courant et personne pour lui venir en aide tellement, le maraboutage fait son effet et depuis quelque temps, il ne sait à quel saint se vouer. Il est noir et broie du noir. Celui qui pouvait toucher plus de 400 000 euros par semaine, aujourd’hui, il est réduit à 3700 euros, encore il faut qu’il les perçoive. 

Comme si nous étions dans un film western, un matin, la presse européenne s’est déversée sur lui, le démolissant comme un château de cartes. Ses propres parents sont à l’origine de tout son malheur. Ils seraient à la base de sa chute et sa mère n’a pas pu sauver le navire et aujourd’hui, il rase les murs et ses frères sont contents de le voir trimer pendant que ses autres amis flambent. Si ce n’est pas de la sorcellerie, dites-nous, à quoi attribuer toute cette cruauté?

Dans toutes les familles, on retrouve ces problèmes similaires conflictuels qui opposent souvent les enfants avec la complicité des parents, mais ils finissent par trouver des solutions. Paul Pogba, fait pitié et seuls ses propres parents qui l’ont attaché peuvent le sortir de là, mais qui ferait ce geste puisque tout le monde est remonté contre tout le monde dans sa famille? Demain, si ça continue, il risque le pire, puisqu’il ne comprend pas et il ne sait surtout pas ce qu’il faut faire pour en sortir. Le temps qui n’attend pas, passe tous les jours. En Afrique, on sait faire le mal, mais faire le bien à la place du mal, il faut aller loin sans doute vers le Niger où on peut trouver des antidotes, dans ces genres de situations.

Si nous mettons sous presse ce constat, c’est parce que les autres races regardent les noirs comme des êtres inachevés.

Des familles se divisent pour bloquer l’avenir de ceux des enfants qui prospèrent à cause de la jalousie, il faut être un noir pour en arriver à ce stade. Pourquoi cette jalousie pour se détruire? Aujourd’hui, Paul Pogba qui n’a pas encore l’âge de la retraite, trime et maintenant, les clubs le traitent de drogué, dopé, pour un jeune plein d’avenir. 

Le football évolue tellement vite que ce sont des jeunes de -19 ans qu’on recrute et jusqu’à ce qu’il purge sa peine, il aura plus de 34 ans et voilà, ils seront contents de leurs sales besognes. 

On dit souvent que Dieu existe, pourquoi dans ces cas de figure, il n’intervient pas?

Quant à Adebayor, il a pris sa retraite et a su garder son aura au point où il est invité dans les grandes cérémonies sportives comme la CAN, c’est peut-être qu’il a joué dans son pays natal, le Togo qu’il bénéficie de ces avantages qui font perdurer son nom. Nous avions pris ces deux noms, mais il y en a d’autres. Que dire de Didier Drogba à qui, on attribue tous les noms des oiseaux de mauvaise augure? Heureusement qu’il est au firmament et que sa gloire ne ternit pas, malgré toutes les attaques. 

                        Joël ETTIEN  

   Directeur de publication : businessactuality.com

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