Georges Taï BensonCÔTE D'IVOIRE 

Le cri de Georges Taï Benson sur Roger Abinader, la conséquence générationnelle.

L’ancienne gloire de la télévision ivoirienne, Georges Taï Benson, vient de lancer un SOS pour son ami Roger Abinader, ce grand généreux des années lumières et qui sombre dans des difficultés, au point où, il lance une assistance en sa faveur. Voilà les conséquences des circonstances générationnelles.

Roger Abinader, son temps est passé, mais les intellectuels ivoiriens ou même l’ enseignement, n’ont pas pu restituer l’histoire de ce pays et ceux qui y ont contribué, traversent des moment de ténèbres et c’est grave. Pour ce que Roger Abinader a fait dans le pays d’houphouët Boigny, il s’est arrêté juste après Houphouët car les générations actuelles, ne le connaissent pas pour dire qu’elles peuvent se souvenir de ceux qui ont bâti ce pays et dont il fait partie.

Si, au siège de la fédération ivoirienne de football, du cyclisme, du hand-ball, de la boxe et j’en passe, avaient ne serait-ce que posté des posters des anciennes gloires sportives du pays, les jeunes qui arrivent, de par le fait de lire leurs légendes, se seraient renseignés auprès de leurs parents et suivront la cadence, mais hélas. Les ivoiriens vivent dans le temps présent et ne pensent pas à l’avenir et du coup, l’histoire s’arrête là où, ses témoins l’ont gardée.

C’est quand j’ai écouté le message de GTB que je me suis rappelé de Roger Abinader. En son temps, il n’a pas su peut-être formé un fils pour la relève de ses multitude affaires et si cela a été, la mauvaise gestion de ceux-ci, ont plongé le grand Roger Abinader, dans l’oubli et aujourd’hui, ce grand monsieur broie du noir. C’est pitoyable. Qu’est-ce que l’histoire laisse à la postérité pour que la jeunesse ne l’oublie pas? En Côte d’Ivoire, pour peu qu’on dise ou qu’on fasse, c’est sur le moment et après c’est l’enfoui dans le creux profond des misères et c’est regrettable, surtout quand on ne partage les mêmes opinions politiques.

Ouattara ne peut pas connaître Roger Abinader, mais Roger Ouégnin de l’ASEC d’Abidjan, oui. Bictogo ne peut peut-être pas se rappeler de lui, mais Abinan Pascal, Aka Ouélé, Henriette Diabaté, ne peuvent pas nous dire que ce nom, ne leur dit rien, mais ils ont raison, c’est l’histoire du pays qui vole en éclat. On vit sans laisser de traces et qui s’effacent avec les courants politiques. C’est comme si on disait que Me Roger Ouégnin traverserait des moments difficiles.  

En plus la communauté libanaise à laquelle appartient ce grand homme d’affaires qui a dû sans doute contribuer à l’émergence de leur implantation et intégration en terre ivoirienne, quand Georges Taï Benson vient sur la place publique crier son amertume et son regret, ce n’est pas la honte ? Tout cela dénote de l’absence de souvenirs, de témoins et l’oubli qui n’attend pas, vient tout ravager sur son chemin. C’est d’abord avant tout, leur affaire avant que ce rappel soit nationalement restitué comme vient de le faire, le grand animateur des années lumières de la Côte d’Ivoire.

Si lui-même Georges Taï Benson ne se bat pas, il sera lui aussi, victime de cet oubli car dans les annales de l’histoire de la télévision, peut-être que son nom s’efface au fur et à mesure que les autres arrivent et qu’ils confondent la politique à l’histoire de tout un pays.

Nous avons obtenu un rendez-vous auprès du fondateur de Totem Communication et du groupe l’Intelligent d’Abidjan, Alafé Wakili, il est le seul qui brandit dans son bureau, les portraits des présidents ivoiriens qui se sont succédé. Combien ont ce courage de le faire ? De peur de se faire taper sur les doigts et perdre tous les privilèges, les ivoiriens avancent leur propre histoire et leurs archives sont pauvres, comme un fleuve qui a tari.

C’est regrettable pour un peuple qui vit sans valoriser sa propre histoire et ses fils sont obligés d’apprendre l’histoire des autres peuples.                                             

 Joël ETTIEN
                            Directeur de publication: businessactuality.com

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