Le ministre Vagondo fait éviter de justesse la nouvelle loi explosive.
Il aurait quelqu’un pour attirer l’attention du régime ivoirien sur le danger de l’application du nouveau découpage et ses démembrements, ce qui allait provoquer une explosion de colère qu’une force de l’ordre ne pourrait pas contenir et de justesse, elle a été évitée.
Qui du ministère de l’intérieur et de la présidence de la commission électorale indépendante la CEI, aurait tiré sur le clocher pour transmettre la colère de la base à la suite de l’application confuse, de cette loi qui donnait l’impression d’être prise contre certains candidats et qui allait interdire le vote de certains électeurs, aux élections locales prochaines.
Les premiers à se manifester c’est la commune d’Aboisso qui a vigoureusement protesté à la suite de la réunion dite d’information qui s’était tenue, le jeudi dernier dans la salle des mariages de ladite commune. Le maire sortant N’gouan Jérémie a sévèrement mis en garde le préfet, qui les avait convoqués pour leur donner l’information des nouvelles dispositions concernant les nouvelles mesures qui annonçaient les nouvelles communes et de ce que, n’étant pas appliquées, n’autorisait plus aux électeurs de prendre part à ces élections locales. En deux temps trois mouvements, le ministre de l’intérieur, le Général Vagondo a réuni les préfets, pour leur demander de retourner vers leurs bases pour les informer du contraire de ce qui se tramait, à partir des nouvelles dispositions.
Les premiers à être soulagés, ce sont bien les ressortissants la commune d’Aboisso qui se revigorent et vont se donner du tonus à arpenter les montagnes politiques qui vont joncher le parcours du maire sortant N’gouan Jérémie qui doit savourer sa sémi-victoire et sabrer son champagne.
En effet, on se rend compte que le pouvoir est très alerte de ce qui se passe sur le terrain. Ainsi, la colère des départements concernés vient de tomber comme une tempête dans un ver d’eau. Une chose est de surseoir à l’application de la loi, une autre est de se confronter aux réalités, là aussi, ils nous diront que dans une compétition, il y a toujours un perdant et un gagnant, mais est-ce que le perdant reconnaîtrait-il sa défaite pour aller saluer le vainqueur ?
En tout cas, le pire a été évité et même le ciel s’est éclairci pour permettre à ceux qui allaient vivre cette situation explosive de se sentir confiants et de galvaniser leurs troupes. Bonne chance à tous et que le meilleur gagne et que le perdant le salue, pour montrer la vivacité de la démocratie en Côte d’Ivoire.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
