La lutte de l'opposition ivoirienne contre le régimeCÔTE D'IVOIRE 

L’absence de l’opposition complique le travail des observateurs.

L’absence de l’opposition ivoirienne rend très compliqué le travail des journalistes et autres observateurs de la vie sociopolitique. Voilà un pays où tous les leaders politiques sont trempés dans des compromissions qui font confondre le travail d’éveil et d’analyses.

On ne comprend plus rien dans le jeu de ces politiques ivoiriens qui semblent plus préoccupés par leur ventre que de se retrousser les manches pour faire bouger les lignes. Tantôt, ils veulent se coaliser contre le parti au pouvoir, tantôt, ils veulent revenir avec celui-ci et dès qu’un analyste se penche sur le constat, il donne l’impression que c’est lui l’opposant et tous les regards sont fixés sur lui, au point où, on peut lui tenter des mauvaises intentions. 

Il n’y a plus de société civile, ni de syndicat et pire, les partis politiques qui n’arrivent pas à sortir de leur coma et pourtant le jour n’attend pas. Comment peut-on vouloir une chose et son contraire ? Aujourd’hui, ce sont des opposants qui sont courtisés par le parti au pouvoir et qui leur concèdent ses journaux afin de décliner leur secret. Madame Simone Gbagbo fait la une des grands quotidiens proches du pouvoir et qui lance des diatribes contre son ex-mari, Laurent Gbagbo dont elle sait très bien que des lois l’ont circonscrit à ne pas être électeur ni électif.

Le président Gbagbo se bat avec son équipe pour être inscrit sur la liste électorale, est-ce que son ex-épouse ne le sait pas? On ne pêche que dans la rivière trouble qui ne produit pas du poisson, mais de là à faire croire qu’on est opposant, quand les observateurs vont le dire, c’est comme s’ils militaient dans cette opposition fantoche.

Ils sont incapables de s’accorder sur le minimum pour montrer leur efficacité sur le terrain. Les élections locales couplées, les démembrent tellement qu’ils ne savent quoi faire.

Si le PDCI RDA veut aller avec le RHDP où est le problème pour que ce parti fasse durer cette douleur? De toutes les façons, ils étaient ensemble au début et s’ils veulent être ensemble à la fin, où est le problème? Ce qui est sûr, l’huile et l’eau ne se mélangent jamais, s’ils ne sont pas associés à des ingrédients pour faire cuire l’aliment.

Quant au PPA-CI du président Gbagbo, s’il siège au sein de la commission électorale indépendante, et qu’il n’est pas capable de démissionner quand cette commission a laissé entendre que leur mentor, n’était ni éligible ni électeur?

Madame Gbagbo qui veut aller à ces élections, qu’elle nous dise ce qui a changé dans ces vieilles listes électorales maîtrisées par le pouvoir, pour qu’elle y aille? A quoi elle doit s’attendre à la fin?

Il y a trop de tango dans le fonctionnement des partis politiques ivoiriens. Ils ont pourtant trop de grains à moudre, mais comme les nuits, ils vont ramper chez le voisin pour prendre de l’argent, la journée, ils font semblant de distraire les ivoiriens.

Tous nos souhaits et c’est notre dernier mot, c’est d’éviter des morts, de la violence et des destructions des biens publics, à la proclamation des résultats.

On a compris leurs jeux que nous les analystes, nous nous tournerons vers les vrais problèmes auxquels la société est confrontée comme la cherté de la vie et certaines manigances ourdies contre la stabilité.

                                 Joël ETTIEN 

            Directeur de publication: businessactaulity.com

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