Le Sénégal vient de démolir la tradition politique africaine.

Depuis l’élection présidentielle qui s’est déroulée au Sénégal, la toile est enflammée de comparaison. Cette élection change tout et modifie tout en Afrique seuls ceux des africains qui ne veulent pas vraiment pas le changement qui se tairont. Ainsi, le Sénégal vient de démolir la tradition politiquer en Afrique.

Or donc, on peut être élu président de la république dans un pays africain à 44 ans? En effet tout est possible dans cette vie, mais il faut savoir ce qu’on veut et  avec qui, on veut aller. En Côte d’Ivoire où certains se servent des réseaux sociaux pour faire passer leurs messages, les partis et mouvements politiques sont des propriétés familiales et tout se décide au sommet. Quand on sait que l’appétit politique est une grave maladie incurable, car tant que le père est là, l’enfant peu importe sa maturité, doit attendre que le pire se produise pour tenter à sa succession politique.

On a tous vu, ce qui s’est passé après le décès du président Félix Houphouët Boigny, il n’était pas même pas encore inhumé que ses héritiers politiques ont mis le feu dans son héritage politique et ça continue, au point où la Côte d’Ivoire a sombré dans le chaos.

Au Cameroun, c’est le désastre car la politique n’existe pas et ce sont des vieillards qui sombrent l’avenir de la jeunesse et comme cette jeunesse semble s’y plaire, aucun changement ne viendra de ce côté, parce qu’ils ont mis dans la tête de toute le monde que faire la politique, il faut avoir un âge plus dépassé, au demeurant, être grabataire et impossible de marcher correctement.Est-ce que c’est un grand signe de réflexion majeure?

Beaucoup de jeunes africains se plaisent tellement dans ces situations honteuses politiques que partout où ils passent, on les voit attraper les bras et les sacs de leurs patriarches, avec sourire et c’est lamentable.

Les autres donnent des leçons politiques, mais incapables et impossible de prendre des responsabilités. Dans les pays européens, le changement radical est survenu, depuis longtemps et de par le courage et la détermination de leur jeunesse, les vieux se sont vus contraindre à prendre leur retraite et ainsi, au Canada, le premier ministre n’a pas 50 ans, en France, tout s’est renversé, le président est jeune et sa jeunesse a inoculé la politique au point où le premier ministre français, n’a même pas encore 40 ans et c’est partout pareil, sauf aux États Unis d’Amérique qui tanguent à se remettre à la page et traînent encore des vieux dans sa hiérarchie politique.

Le monde évolue et les habitants doivent s’y conformer. Or donc on peut être président d’une république en Afrique avec un âge qui frise l’étonnement, 44 ans? Ils sont à féliciter ces sénégalais. Malgré cette grande leçon de morale, certains jeunes comme les ivoiriens, continuent de se cacher derrière les réseaux sociaux pour faire trembler leurs doigts de leur clavier pour des caricatures rigolotes. Ils sont des champions dans les salons à vouloir le changement et comme ce changement ne s’y trouve pas, alors, ils vont attendre longtemps et la vie évolue.

Quand on veut quelque chose, on s’en donne les moyens. Ils sont les champions dans les dragues, l’amusement, la joie dans des rapports touffus de mensonges,  fumant l’hypocrisie, la délation et ils s’y plaisent. Voilà enfin le Sénégal qui s’est démarqué de tous ces vieux clichés pour se donner une bonne visibilité, qui va devenir une lueur d’espoir pour tout un peuple.

Que les autres hésitent à emprunter leur chemin, ils sont dans la vérité et ils vont y arriver, et pour ainsi dire, désormais les vieux dans ce pays de la téranga, si tu n’as pas la force de courir, ce n’est pas la peine de vouloir occuper des postes pour retarder l’évolution de la vie des milliers de gens qui aspirent au changement et dont l’égoïsme et la cruauté des vieux, les empêchent de voir que devant, se trouve le goût du risque.

                               Joël ETTIEN   

 Directeur de publication : businessactuality.com