Les élections à venir, surtout pas de morts.
Ils arrivent encore, mais quelles garanties et assurances donneront-ils aux ivoiriens pour leur épargner la mort après les votes ?
Les intentions se consolident. Le débat pour le choix des candidats s’anime. Le président Gbagbo vient de déclarer sa candidature et le président Bédié n’est pas loin, c’est pourquoi, il fait tout pour montrer au monde entier qu’il se porte très bien et le président Ouattara commence à préparer les esprits sur sa volonté de briguer un autre mandat.
Ce sont ces trois qui créent tous les problèmes socio-politiques ivoiriens et ne veulent pas partir. Si demain, les présidents Bédié et Gbagbo, se déclarent candidats, pensez-vous que le président Ouattara va rester en marge ?
On les voit tout le temps ensemble et comme le dit le groupe zouglou VDA, c’est une affaire de cour commune où chacun se connaît et ils ont tous le même père.
2025 qui arrive, il faut tout faire pour épargner la mort aux citoyens ivoiriens car, un président élu, apporte du bien-être à tous et non la mort.
Ils arrivent pour empêcher les jeunes de les remplacer et dans leur égoïsme, resteront et chacun voudra mourir au pouvoir.
Il faut rassurer les ivoiriens qui ont perdu la confiance de leurs leaders quand il s’agit d’élections car c’est à partir de ces périodes qu’ils deviennent méconnaissables, vampiriques. Ces élections qui arrivent, il ne faut pas qu’une seule mouche perde la vie à plus forte raison, un être humain pour qui, ils prétendent se battre et la démocratie doit prévaloir. Celui qui a perdu doit logiquement reconnaître sa défaite et saluer le vainqueur, mais en Côte d’Ivoire tout est sur fond de crise à la fin, c’est la population qui est sacrifiée et elle n’en tire jamais les conséquences.
Ces élections ne doivent pas déboucher sur des crises pour laisser les autres s’enfuir du pays parce qu’ils ont perdu alors le camp des vainqueurs doit les tuer.
Si la politique est la saine appréciation des choses du moment, bonne ou mauvaise, il est temps de prévenir que de guérir et tous les états majors doivent converger dans ce sens, former leurs militants à l’acceptation et au respect de la démocratie.
Il faut donner une autre image de la Côte d’Ivoire car élection ne veut pas dire la guerre.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
