Culture du riz en Côte d'IvoireCÔTE D'IVOIRE 

Les ivoiriens ne sont pas censés avoir faim

Nous revenons sur le constat alimentaire saisonnier en Côte d’Ivoire. Voilà un pays où toutes les saisons produisent de la richesse alimentaire et pourtant, à voir les ivoiriens de près, ils se laissent aller à la faim.

Soit c’est le pouvoir qui ne cherche pas à réguler les fruits de ses saisons, mais les ivoiriens ne devraient pas souffrir de faim. Nous sommes en fin d’année, d’octobre à décembre, on ne sait quoi faire des produits alimentaires en Côte d’Ivoire. C’est la période des bananes, aubergine, gombo, piment, tomate, manioc, tarot, tout se pourrit, tellement que ces produits sont en surabondance sur les marchés.

Sur les routes, on trouve des commerçants qui exposent ces aliments et les prix sont abordables.

Quant aux fruits, mangues, orange, papaye, pour ne citer que ceux-là, les invendus créent des odeurs qui attirent de mouches.

Que faut-il faire, il appartient au pouvoir de mettre le génie de ses ingénieurs locaux pour des recherches pour la conservation de ces produits qui peuvent compenser, les saisons creuses, comme la saison sèche qui crée des soucis alimentaires aux ivoiriens et qui obligent le pouvoir à commander du riz chez les asiatiques.

En ce moment, il pleut tout le temps et la couleur des fleuves, rivières a changé et bas-fond connaissent des crues, pourquoi ne pas les exploiter à la culture du riz ? L’état peut faire venir des experts asiatiques dans la riziculture pour former et assister les jeunes à cultiver ce riz quand il y a trop d’espace dans les régions ivoiriennes, pour que les ivoiriens soient autonomes à plus de 90% que de dépendre de l’extérieur.

A partir de Janvier à Mars, le pays traverse une sécheresse qui appauvrit les sols, qui ne répond plus dans la production. Pour les bananes, et autres produits alimentaires, des conservations peuvent se faire pour combler les moments secs.

Si, on mettait les ingénieurs à contribution, les ivoiriens n’allaient jamais souffrir de famine car ils ont tout pour être heureux, il suffit au pouvoir de se pencher sur des recherches pour la conservation de ces produits.

Ceux qui disent que la Côte d’Ivoire est un pays béni, n’ont pas eu tort, sauf que les pouvoirs ne se penchent pas sur l’essentiel et préfèrent passer des commandes trop chères de riz par exemple qui reviennent à plus de 400 milliards par an.

                                                    Joël ETTIEN

                                      Directeur de publication: businessactuality.com

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