Le manque de solidarité fragilise l’opposition ivoirienne.

Quand on fait le constat sur le comportement de l’opposition ivoirienne, certains vont jusqu’à nous taxer de nous rendre dans des restaurants imaginaires, mais le temps nous donne raison. Le conseil d’état vient de rendre son verdict sur certaines localités où des réclamations ont été portées et dans certaines zones, ces élections sont annulées, ce qui nous déplorons, c’est le cas de la ville de Tiassalé où le député-maire Tiémoko Assalé a gagné et pour des raisons jusque-là on encore élucidées, sa victoire vient d’être remise en cause et toute l’opposition fait comme si de rien n’était.

Dans toutes les zones conflictuelles où ces élections ont été annulées, l’opposition ivoirienne vaque à ses occupations. Comme s’il n’y avait rien à regarder et que chacun doit circuler.

Le manque de solidarité chez les opposants ivoiriens donne la force au pouvoir de faire ce qu’il veut. L’augmentation du prix de toutes les denrées alimentaires, du transport à cause de l’augmentation du prix de l’essence, sans que les salaires subissent des hausses, la Côte d’Ivoire va mal.

Comme si tous les ivoiriens étaient atteints d’une maladie mystique qui les paralyse, l’opposition ivoirienne fait croître des dangers à ce pays. Assalé Tiémoko se retrouve seul face à cette forte machine qui cherche par tous les moyens à l’extirper de la politique pour le mettre aux arrêts à cause de ses sorties, ses prises de position qui mettent à mal, certains gros intérêts.

Est-ce que c’est normal ce qui se dessine sous les yeux des ivoiriens? Et c’est avec cette inégalité politique qu’ils vont encore participer aux futures élections capitales à venir, les législatives et la présidentielle ? Comment dans un pays comme la Côte d’Ivoire, à cause de la nonchalance de l’opposition de cette opposition, on revienne au parti unique? Toute la Côte d’Ivoire est aux couleurs oranges, celle du parti au pouvoir le RHDP.

Mais même là encore, la situation ne peut pas l’arranger qui dénote d’une dictature sur le terrain qui ne dit pas son nom. Si tu n’es pas avec moi, tu es contre moi, alors on cherche des poux dans les cheveux.

Nous rentrons de Tiassalé, la ville de l’élu controversé où Assalé Tiémoko a été élu. Mais, si on doit organiser mille fois, les élections pour déchoir le député-maire Assalé Tiémoko, il gagnera. Il est trop aimé. A vouloir le désacraliser, on le rend fort, martyr et quand on dresse les regards vers un unique endroit, c’est qu’il y a anguille sous roche. Le peuple n’aime pas ces genres de situation qui s’apparentent à de l’injustice. Il est adulé et personne ne veut accepter que sa victoire lui soit arrachée.

Est-ce à dire que, si aux prochaines élections, il est encore élu, on va organiser ces élections jusqu’à ce qu’il les perde? Le peuple fera sa palabre comme ils le disent sur place.

Le manque de solidarité entre les membres de l’opposition ivoirienne, va ouvrir la voie du succès au RHDP qui ne cherche qu’à montrer aux yeux, qu’il est tellement aimé, et de cet amour, le pays va retomber dans le monopartisme. C’est vraiment regrettable ce que l’opposition donne signe d’abandon et de faiblesse.

Après Assalé Tiémoko, à qui le tour?

                              Joël Ettien 

          Directeur de publication: businessactuality.com